Specialized conçoit toute une gamme de vélos et accessoires spécifiques femmes. 2015 est riche en nouveautés : Nouveau cadre carbone sur l’Amira, freins à disques hydrauliques sur le Ruby, cadre aluminium Smartweld d‘Aluisio pour le Dolce.
Specialized, c’est un constructeur vélo qui, au fil des années, a développé une gamme de produits, d’accessoires et de services complets pour équiper la cycliste qui entre dans un des magasins de vélo commercialisant la marque. Si celle-ci prend la peine de s'y attarder, ce sont une multitude de petits détails pensés par des pratiquantes favorisant l’aspect performance certes, mais également le confort et la facilité d’utilisation au quotidien.
Concept Store exclusif, Elite Shop, ou revendeur certifié, la cycliste pourra ainsi être équipé de la tête aux pieds tout en étant accompagné via des méthodes/services comme l’étude posturale Body Geometry Fit, dans le choix de sa selle de vélo Specialized ou bien pour le choix de semelles Body Geometry lui permettant d’adapter au mieux ses chaussures à sa morphologie.
Experte ou débutante, la femme pratiquant le vélo de route trouvera au catalogue Specialized 2015 des produits développés spécifiquement. Que ce soit pour la compétition ou la balade, 4 gammes de vélos de route cohabitent pour des pratiques identifiées. (Les poids donné ci-dessous sont à titre indicatif en taille 54, non contractuels.)
C’est le fer de lance du constructeur Américain orienté pratique compétition du vélo de route pour les femmes. Cadre carbone de type SL4 ultraléger, rigide, il possède également une géométrie avec des angles de tubes modifiés pour rallonger quelque peu l’empâtement afin d’optimiser la stabilité à haute vitesse.
Pour la saison 2015, la cadre Amira se voit doté d’une nouvelle fibre de carbone : S-Works FACT 11r carbon. Equipé en Shimano Dura-Ace 11 vitesses, il est monté avec la paire de roues Roval Rapide CLX 40. Il est disponible en 5 tailles : 44, 48, 51, 54, 56 au tarif de 6999 euros pour 6,4 kg.
Le Ruby est orienté performance/endurance et confort. Il voit également une géométrie adaptée pour optimiser confort et stabilité. Sur les bras de fourche ainsi que les haubans, on retrouve les traditionnels inserts Zertz conçu pour apporter une filtration supplémentaire des chocs verticaux de la route. Sur l’assise, il est pourvu de la tige de selle Cobl-Gobl (CG-R) en 27,2mm.
En 2015, Specialized fait le choix de commercialiser le modèle Ruby Pro Disc UDI2. C’est le nec plus ultra du confort, de la facilité d’utilisation et de la sécurité pour les femmes à la recherche d’un vélo classieux, performant et confortable pour aligner les heures de selle
Pourquoi ? Et bien le constructeur Américain propose ici un vélo avec un groupe électronique Shimano Di2 Ultegra 11 vitesses, ce qui implique une véritable facilité au niveau de la transmission. Sécurité, car ce vélo est proposé avec des freins hydrauliques Shimano 785 sur des jantes carbone performantes Roval Rapide CL 40 SCS Disc (140mm).
La ligne esthétique du Ruby est ravissante, tous les passages de gaines se font en intégration au cadre, également dans le bras de fourche avant, tout comme la batterie, ce qui affirme la ligne épurée du vélo. Vélo haut de gamme, il est tarifé à 5699 euros pour 7,9 kg et disponible en 5 tailles : 44, 48, 51, 54, 58.
Le Dolce est une version de cadres aluminium offrant ainsi un budget plus léger (tarifé à 1399 euros) pour les femmes qui souhaitent s’équiper. Il possède également une géométrie endurance conçue pour aligner les kilomètres, mais également débuter sur les courses cyclosportives.
Le modèle Dolce Comp C2 EQ SMARTWELD a 9 kg se voit donc pourvu du nouveau cadre aluminium Smartweld d‘Aluisio avec douille hydro formée. Nous avions testé cette technologie sur le vélo S-Works Allez 2014.
Pour le confort, on retrouve la présence de la tige de selle Cobl-Gobl (CG-R) en 27,2mm, des inserts Zertz et des bases longues pour offrir un meilleur encaissement des chocs verticaux. Il est disponible en 5 tailles : 44, 48, 51, 54, 57.
L’Alias est le vélo multisports conçu par Specialized. Il possède une géométrie féminine spécialement conçue pour alterner facilement entre position route et position triathlon, l'Alias est le vélo polyvalent pour les sportives dont l'objectif est de progresser dans la pratique du triathlon en pleine croissance dans le milieu féminin.
Monté avec des roues carbone Roval Rapide CL40, avec groupe Shimano Dura-Ace (sur la transmission) l’Alias Pro Tri se positionne sur un créneau haut de gamme pour cette pratique multisports. Il est décliné en version Comp Tri et Sport Tri respectivement montés (au niveau de la transmission) des groupes Shimano Ultegra et 105. Il est disponible en 5 tailles : 44, 48, 51, 54, 57. Tarif 4999 euros.
Casque S-Works Prevail et son système Hairport
Le casque de vélo S-Works Prevail est ultra léger (195 grammes).
Il combine excellente ventilation et design aérodynamique. Le modèle 2015 reçoit de nouvelles mousses hautes performances et un système de maintien HairPort micro-cranté compatible queue de cheval, avec réglage de hauteur. Il est pourvu du système de réglage de sangles Tri-Fix propre à Specialized. Tarif 229, 90 euros.
Chaussures Specialized Ember 2015
C’est une des nouveautés accessoires 2015 : 250 grammes (en taille 39) et pourvue d’un système de serrage BOA sur le haut avec deux velcros sur le bas. Elle offre tous les avantages liés au Body Geometry Fit, mais également sur la capacité à recevoir des semelles Body Geometry. La semelle extérieure est en nylon composite moulée par injection, conçue pour être rigide et légère. Tarif 169,90 euros.
http://www.nutri-cycles.com/
mercredi, juillet 30
mardi, juillet 29
Quelque chose aurait il changé?
Avec l 'avenement de VINCENZO NIBALI on a quelques raisons de croire en un cyclisme plus sain rangé des pharmacies même si l'on est pas a l'abri d'un retour de bâton ...
Pour les sceptiques , ci dessous les meilleurs temps toutes périodes confondues de l'ascension d ' HAUTACAM dernière étape de montagne du tour 2014 , NIBALI ne s' y classerait que 26 ème s'il avait été présent en 1996 ...
- HAUTACAM
--- 13.33 km, 7.94 %, 1059 m
-1. Bjarne Riis --------- DEN | 34:40 | 1996
-2. Luc Leblanc --------- FRA | 35:19 | 1994
-3. Miguel Indurain ----- ESP | 35:21 | 1994
-4. Richard Virenque ---- FRA | 35:29 | 1996
-5. Laurent Dufaux ------ SUI | 35:29 | 1996
-6. Luc Leblanc --------- FRA | 35:34 | 1996
-7. Leonardo Piepoli ---- ITA | 35:37 | 1996
-8. Marco Pantani ------- ITA | 35:37 | 1994
-9. Tony Rominger ------- SUI | 36:14 | 1996
10. Jan Ullrich --------- GER | 36:14 | 1996
11. Piotr Ugrumov ------- LAT | 36:14 | 1996
12. Richard Virenque ---- FRA | 36:15 | 1994
13. Armand de las Cuevas- FRA | 36:17 | 1994
14. Lance Armstrong ----- USA | 36:20 | 2000
15. Laurent Brochard ---- FRA | 36:21 | 1996
16. Fernando Escartin --- ESP | 36:26 | 1996
17. Abraham Olano ------- ESP | 36:26 | 1996
18. Pavel Tonkov -------- RUS | 36:45 | 1994
19. Piotr Ugrumov ------- LAT | 36:45 | 1994
20. Enrico Zaina -------- ITA | 36:55 | 1994
21. Roberto Conti ------- ITA | 37:05 | 1994
22. Miguel Indurain ----- ESP | 37:08 | 1996
23. Laudelino Cubino ---- ESP | 37:09 | 1994
24. Alex Zülle ---------- SUI | 37:11 | 1994
25. Vladimir Poulnikov -- UKR | 37:11 | 1994
26. Vincenzo Nibali ----- ITA | 37:20 | 2014
26. Nelson Rodriguez ---- COL | 37:24 | 1994
27. Leonardo Piepoli ---- ITA | 37:32 | 2008
28. Juan Jose Cobo ------ ESP | 37:32 | 2008
29. Evgeni Berzin ------- RUS | 37:39 | 1996
30. Oscar Pellicioli ---- ITA | 37:40 | 1994
31. Bjarne Riis --------- DEN | 37:40 | 1994
32. Tony Rominger ------- SUI | 37:40 | 1994
33. Udo Bölts ----------- GER | 37:40 | 1994
34. Pascal Lino --------- FRA | 37:50 | 1994
35. Jean-Francois Bernard FRA | 37:54 | 1994
36. Oliverio Rincon ----- COL | 37:54 | 1994
37. Abraham Olano ------- ESP | 37:54 | 1994
38. Frank Schleck ------- LUX | 38:00 | 2008
39. Peter Luttenberger -- AUT | 38:01 | 1996
40. Patrick Jonker ------ AUS | 38:13 | 1996
41. Manuel Fernandez ---- ESP | 38:16 | 1996
42. Bernhard Kohl ------- AUT | 38:38 | 2008
43. Giorgio Furlan ------ ITA | 38:40 | 1994
44. Christophe Moreau --- FRA | 38:43 | 2000
45. Alberto Elli -------- ITA | 38:47 | 1994
46. Franco Vona --------- ITA | 38:47 | 1994
47. Bo Hamburger -------- DEN | 38:50 | 1996
48. Alberto Elli -------- ITA | 38:51 | 1996
49. Laurent Madouas ----- FRA | 38:55 | 1996
50. Jose Maria Jimenez -- ESP | 38:59 | 2000
http://www.velo101.com
Pour les sceptiques , ci dessous les meilleurs temps toutes périodes confondues de l'ascension d ' HAUTACAM dernière étape de montagne du tour 2014 , NIBALI ne s' y classerait que 26 ème s'il avait été présent en 1996 ...
- HAUTACAM
--- 13.33 km, 7.94 %, 1059 m
-1. Bjarne Riis --------- DEN | 34:40 | 1996
-2. Luc Leblanc --------- FRA | 35:19 | 1994
-3. Miguel Indurain ----- ESP | 35:21 | 1994
-4. Richard Virenque ---- FRA | 35:29 | 1996
-5. Laurent Dufaux ------ SUI | 35:29 | 1996
-6. Luc Leblanc --------- FRA | 35:34 | 1996
-7. Leonardo Piepoli ---- ITA | 35:37 | 1996
-8. Marco Pantani ------- ITA | 35:37 | 1994
-9. Tony Rominger ------- SUI | 36:14 | 1996
10. Jan Ullrich --------- GER | 36:14 | 1996
11. Piotr Ugrumov ------- LAT | 36:14 | 1996
12. Richard Virenque ---- FRA | 36:15 | 1994
13. Armand de las Cuevas- FRA | 36:17 | 1994
14. Lance Armstrong ----- USA | 36:20 | 2000
15. Laurent Brochard ---- FRA | 36:21 | 1996
16. Fernando Escartin --- ESP | 36:26 | 1996
17. Abraham Olano ------- ESP | 36:26 | 1996
18. Pavel Tonkov -------- RUS | 36:45 | 1994
19. Piotr Ugrumov ------- LAT | 36:45 | 1994
20. Enrico Zaina -------- ITA | 36:55 | 1994
21. Roberto Conti ------- ITA | 37:05 | 1994
22. Miguel Indurain ----- ESP | 37:08 | 1996
23. Laudelino Cubino ---- ESP | 37:09 | 1994
24. Alex Zülle ---------- SUI | 37:11 | 1994
25. Vladimir Poulnikov -- UKR | 37:11 | 1994
26. Vincenzo Nibali ----- ITA | 37:20 | 2014
26. Nelson Rodriguez ---- COL | 37:24 | 1994
27. Leonardo Piepoli ---- ITA | 37:32 | 2008
28. Juan Jose Cobo ------ ESP | 37:32 | 2008
29. Evgeni Berzin ------- RUS | 37:39 | 1996
30. Oscar Pellicioli ---- ITA | 37:40 | 1994
31. Bjarne Riis --------- DEN | 37:40 | 1994
32. Tony Rominger ------- SUI | 37:40 | 1994
33. Udo Bölts ----------- GER | 37:40 | 1994
34. Pascal Lino --------- FRA | 37:50 | 1994
35. Jean-Francois Bernard FRA | 37:54 | 1994
36. Oliverio Rincon ----- COL | 37:54 | 1994
37. Abraham Olano ------- ESP | 37:54 | 1994
38. Frank Schleck ------- LUX | 38:00 | 2008
39. Peter Luttenberger -- AUT | 38:01 | 1996
40. Patrick Jonker ------ AUS | 38:13 | 1996
41. Manuel Fernandez ---- ESP | 38:16 | 1996
42. Bernhard Kohl ------- AUT | 38:38 | 2008
43. Giorgio Furlan ------ ITA | 38:40 | 1994
44. Christophe Moreau --- FRA | 38:43 | 2000
45. Alberto Elli -------- ITA | 38:47 | 1994
46. Franco Vona --------- ITA | 38:47 | 1994
47. Bo Hamburger -------- DEN | 38:50 | 1996
48. Alberto Elli -------- ITA | 38:51 | 1996
49. Laurent Madouas ----- FRA | 38:55 | 1996
50. Jose Maria Jimenez -- ESP | 38:59 | 2000
http://www.velo101.com
lundi, juillet 28
Le vélo de NIBALI
Vincenzo Nibali a gagné le 101ème Tour de France sur un Specialized Tarmac SL4 aux couleurs du Requin de Messine. Un vélo pesé 6,850 kg avec les roues Corima Viva S.
Il s'était présenté à Leeds avec un vélo qui n'était pas passé inaperçu. Vincenzo Nibali (Astana) a gagné le Tour de France sur un Specialized Tarmac SL4 tout spécialement décoré aux couleurs du Requin de Messine, dessiné sur sa machine au style agressif, avec un rappel du rose incarnant la couleur du maillot conquis l'année passée sur le Giro.
C'est un cadre de taille 56 qu'aura chevauché tout au long du Tour Vincenzo Nibali. Le vélo complet est pesé 6,850 kg avec le SRM. Il est doté d'un guidon de 42 centimètres de large et d'une potence de 120 millimètres.
Le vainqueur du Tour de France aura fait l'usage de roues françaises, les Corima Viva S de 35 millimètres, parfaites pour la montagne.
Les braquets utilisés par l'Italien en montagne auront été les suivants : 53/39 à l'avant, 11/29 à l'arrière.
Si ce n'est une selle Specialized adaptée à la morphologie du champion, Vincenzo Nibali n'aura pas eu d'exigence particulière au cours du Tour de France. "Vincenzo demande peu de choses, affirme son mécanicien Gabriel Tosello. Eventuellement la pression des roues, mais pour le reste il est tranquille. C'est un coureur facile avec le matériel." En montagne il sera ainsi parti avec 8 bars dans chaque boyau à l'avant comme à l'arrière.
www.velo101.com
Il s'était présenté à Leeds avec un vélo qui n'était pas passé inaperçu. Vincenzo Nibali (Astana) a gagné le Tour de France sur un Specialized Tarmac SL4 tout spécialement décoré aux couleurs du Requin de Messine, dessiné sur sa machine au style agressif, avec un rappel du rose incarnant la couleur du maillot conquis l'année passée sur le Giro.
C'est un cadre de taille 56 qu'aura chevauché tout au long du Tour Vincenzo Nibali. Le vélo complet est pesé 6,850 kg avec le SRM. Il est doté d'un guidon de 42 centimètres de large et d'une potence de 120 millimètres.
Le vainqueur du Tour de France aura fait l'usage de roues françaises, les Corima Viva S de 35 millimètres, parfaites pour la montagne.
Les braquets utilisés par l'Italien en montagne auront été les suivants : 53/39 à l'avant, 11/29 à l'arrière.
Si ce n'est une selle Specialized adaptée à la morphologie du champion, Vincenzo Nibali n'aura pas eu d'exigence particulière au cours du Tour de France. "Vincenzo demande peu de choses, affirme son mécanicien Gabriel Tosello. Eventuellement la pression des roues, mais pour le reste il est tranquille. C'est un coureur facile avec le matériel." En montagne il sera ainsi parti avec 8 bars dans chaque boyau à l'avant comme à l'arrière.
www.velo101.com
samedi, juillet 26
Le vélo de TONY MARTIN
Le triple champion du monde du contre-la-montre Tony Martin utilisera son Specialized Shiv TT sur le chrono du Tour de France. Il tirera un plateau de 58 dents.
Bien avant de s'adjuger l'étape de Mulhouse voici deux semaines, Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) avait fait du contre-la-montre individuel du Tour de France l'objectif prioritaire de sa Grande Boucle. Tout à l'heure, c'est lui, le triple champion du monde de la spécialité, qui partira favori des 54 kilomètres séparant Bergerac de Périgueux.
Pas de nouveauté technologique pour Tony Martin, fidèle au Specialized Shiv TT sur lequel il a conquis ses plus belles victoires dans les contre-la-montre. Le rouleur allemand possède trois modèles du genre, en taille 54, préparés par son mécanicien attitré, l'Allemand Guido Scheeren. "Nous parlons la même langue, précise celui-ci. Ça rend les choses nettement plus faciles. C'est surtout important de comprendre tout de suite ce qu'il veut."
En termes de braquet, Tony Martin devrait tirer un 58 dents, doté d'une cassette 11/28. Un braquet qui ne sera définitif qu'après sa reconnaissance du tracé ce matin. "C'est exactement le même vélo que celui utilisé l'an dernier, avec les mêmes composants, assure Guido Scheeren. Seule la couleur diffère."
Tony Martin utilise un capteur de puissance Quarq afin de vérifier la puissance qu'il dégage durant les contre-la-montre. Un indicateur important à ses yeux.
Le multiple champion du monde du contre-la-montre, vainqueur de deux chronos du Tour de France à Grenoble en 2011 et au Mont-Saint-Michel en 2013, utilise des roues Zipp : une roue pleine à l'arrière, des jantes Zipp 808 de 82 millimètres à l'avant. Elles sont montées de boyaux de section 24.
Développé en soufflerie, le Shiv TT est pesé 8,880 kg avec un bidon Tackx aérodynamique de 50 centilitres. Il n'appartient plus qu'à Tony Martin de fendre l'air pour aller chercher la victoire contre le temps.
http://www.velo101.com
Bien avant de s'adjuger l'étape de Mulhouse voici deux semaines, Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) avait fait du contre-la-montre individuel du Tour de France l'objectif prioritaire de sa Grande Boucle. Tout à l'heure, c'est lui, le triple champion du monde de la spécialité, qui partira favori des 54 kilomètres séparant Bergerac de Périgueux.
Pas de nouveauté technologique pour Tony Martin, fidèle au Specialized Shiv TT sur lequel il a conquis ses plus belles victoires dans les contre-la-montre. Le rouleur allemand possède trois modèles du genre, en taille 54, préparés par son mécanicien attitré, l'Allemand Guido Scheeren. "Nous parlons la même langue, précise celui-ci. Ça rend les choses nettement plus faciles. C'est surtout important de comprendre tout de suite ce qu'il veut."
En termes de braquet, Tony Martin devrait tirer un 58 dents, doté d'une cassette 11/28. Un braquet qui ne sera définitif qu'après sa reconnaissance du tracé ce matin. "C'est exactement le même vélo que celui utilisé l'an dernier, avec les mêmes composants, assure Guido Scheeren. Seule la couleur diffère."
Tony Martin utilise un capteur de puissance Quarq afin de vérifier la puissance qu'il dégage durant les contre-la-montre. Un indicateur important à ses yeux.
Le multiple champion du monde du contre-la-montre, vainqueur de deux chronos du Tour de France à Grenoble en 2011 et au Mont-Saint-Michel en 2013, utilise des roues Zipp : une roue pleine à l'arrière, des jantes Zipp 808 de 82 millimètres à l'avant. Elles sont montées de boyaux de section 24.
Développé en soufflerie, le Shiv TT est pesé 8,880 kg avec un bidon Tackx aérodynamique de 50 centilitres. Il n'appartient plus qu'à Tony Martin de fendre l'air pour aller chercher la victoire contre le temps.
http://www.velo101.com
mercredi, juillet 23
Les crampes d'effort ...
L'auteur de l'article ci-dessous est JP Stéphan
(ancien quadruple champion du monde masters vtt)
Tire toi, la crampe !
Dans les demandes de renseignements émanant d'internautes, revient souvent le problème des crampes, qui stoppent carrément certains compétiteurs. On voit de temps à autre un vététiste au bord du chemin, grimaçant, tirant sur un mollet ou une cuisse qui ne veut pas "revenir". Fâcheuse situation où l'on ne sait plus trop quoi faire, chaque mouvement pour éliminer une crampe en provoquant une autre dans un muscle différent…
Je précise que cet article est surtout basé sur des observations personnelles, dans la mesure où les explications et remèdes concernant les crampes sont assez parcellaires et incomplets.
Remède d'urgence: taper avec le plat de la main sur l'endroit où apparaît la crampe. En procédant ainsi, on provoque un afflux de sang couplé à une sorte de "massage tonique" de l'endroit douloureux. La crampe se résorbe assez souvent dans ces conditions. On peut le faire en roulant si la crampe ne nous a pas encore terrassé. Moralité: dès que l'on perçoit les premiers symptômes, il faut taper dessus sans attendre, plusieurs fois, en faisant "claquer" la paume de la main pour que l'afflux de sang rougisse bien le muscle concerné. Il faut savoir ce qu'on veut!
Moulinex :
Les crampes apparaissent en général sur une contraction "appuyée":passage en force, montée sèche, attaque ou sprint sur route...Alors dès qu'apparaissent les premières alertes, il faut réduire le braquet et "tourner les jambes" en souplesse. Sans pour autant passer en "survélocité", car dans ce cas la fréquence élevée perturbe la coordination et provoque des mouvements parasites qui peuvent à leur tour favoriser l'émergence de crampes. Subtil…
Attendre et boire ("wait and…drink"), mais ne pas attendre pour boire !
Aussi étrange que cela puisse paraître, il est assez fréquent que les crampes disparaissent comme elles sont venues, un peu comme la crampe du nageur (sous la plante du pied), qui augmente puis cesse alors que l'on continue à aligner les longueurs de bassin. Cela renvoie d'ailleurs au caractère mal expliqué des crampes. Alors en attendant que ça passe, et pour que ça passe un peu plus vite, on réduit un peu l'allure, on tape dessus, on pédale en souplesse…et on boit beaucoup, cela peut aider le muscle à se débarrasser de certains déchets. Il faut absolument boire dès le début d'une épreuve, c'est même le moment où c'est le plus important. En buvant à vingt minutes de l'arrivée, on apporte de l'eau pour…l'après course. Les "pros jettent souvent leur bidon dans le dernier quart d'heure, ils savent bien que boire ne leur est plus d'aucune utilité à ce moment-là.
Mieux vaut prévenir que gémir :
Il est intéressant de boire beaucoup lorsque les crampes apparaissent, mais il est plus intelligent de boire abondamment dès le début de l'épreuve et surtout depuis la veille et dans la matinée qui la précède. Bien hydrater un organisme prend du temps. C'est d'autant plus important que la veille de l'épreuve on a plutôt tendance à se reposer et à stresser un peu (je parle surtout pour les jeunes…), autant de facteurs qui favorisent un certain encrassage musculaire. Un effort modéré la veille de la course, en s'hydratant abondamment, aide à conserver une musculature en bon état de marche, tout en oubliant un peu l'échéance du lendemain.
Va rouler !
Puisqu'il est question de prévention, la meilleure semble bien être un entraînement suffisant. Vous pouvez emporter toutes les barres et boissons énergétiques du monde, c'est peine perdue si vous manquez d'entraînement. "S'entraîner" ne veut pas seulement dire faire des heures de selle, mais bel et bien habituer son organisme aux "agressions" qu'il va subir en course: violence de l'effort, braquets importants, effort ininterrompu du début à la fin de la sortie, passages parfois négociés en force parce que l'on n'a pas eu le temps de changer de braquet…une somme de contraintes simultanées qui permet de comprendre pourquoi l'entraînement sérieux est la meilleure prévention des crampes en course, et qui nous rappelle pourquoi il faut respecter le sacro-saint principe de spécificité, surtout à l'approche des objectifs.
Ça ne manque pas de sel :
Récemment, une copine, qui allait faire le marathon de Paris, me disait qu'elle comptait emporter des pastilles de sel pour éviter les crampes. Je lui demandais alors si elle en avait déjà consommé: "Non". Je lui déconseillais alors formellement pour deux raisons:
* D'une part elle allait tester un nouveau produit le jour de son premier marathon. Erreur! Il ne faut faire que des choses "validées à l'entraînement" lors des grands objectifs.
* D'autre part, elle s'exposait à de gros risques: les pastilles de sel contiennent des quantités de sodium sans commune mesure avec celles contenues dans les aliments. Lorsqu'on ingurgite une pastille de sel, on modifie énormément la pression osmotique (concentration d'électrolytes) dans l'estomac. Or l'organisme cherche toujours à égaliser ces pressions. Il va donc répondre par un afflux d'eau issu des tissus. Double conséquence: les muscles se déshydratent, et l'estomac se gonfle d'eau. Ce dernier va ensuite réagir par une "vidange gastrique" (l'estomac envoie son contenu dans les intestins), meilleur moyen pour être victime d'une diarrhée. D'ailleurs, si les pastilles de sel ont eu leur heure de "gloire", on n'en entend plus guère parler actuellement. C'est un signe…
Banane !
La banane contient beaucoup de potassium et divers minéraux, beaucoup d'eau, plus du sucre "mais- pas-trop"…Contrairement à ce que certains disent, c'est un aliment très digeste, très apprécié des marathoniens, triathlètes, tennismen, cyclosportifs, et présent sur de nombreux ravitaillements vtt. Sans aller jusqu'à dire que c'est le remède miracle au problème des crampes, on peut la conseiller à partir du moment où elle est bien tolérée et apporte des nutriments qui la font ressembler à un produit énergétique en plus naturel. En plus ses sucres passent progressivement dans le sang, que demande le peuple?
Viandards :
Lorsque je pratiquais fréquemment l'escalade, j'avais souvent remarqué que si j'allais grimper après un repas trop copieux, mes avants-bras durcissaient bien plus que si j'avais mangé légèrement. On peut faire la même remarque en vélo: si l'on mange trop avant la course, les aliments "pompent" l'eau de l'organisme (un peu le même problème que la pastille de sel ; un gramme de glycogène nécessite environ trois grammes d'eau pour être assimilé par l'organisme ; raison de plus pour s'hydrater!) et favorisent l'apparition de crampes à l'effort. Il faut avoir confiance en ce que l'on a mangé la veille, le dernier repas ne sert pas à grand-chose en matière de fourniture énergétique, il rassure avant tout. Alors prenez-le léger et au moins trois heures avant le départ. Et n'y intégrez pas d'aliments gras ou fortement protéinés, qui ont besoin d'encore plus d'eau et de travail de l'organisme pour être métabolisés. Bref, entre un steak et une banane, y'a pas photo!
En revanche, ne réduisez pas trop la ration alimentaire les derniers jours avant la course sous prétexte de vous affûter. Il m'est arrivé de descendre un kilo sous mon poids de forme avant une course…et de la terminer bourré de crampes! Déshydratation, manque de certains éléments essentiels à la contraction musculaire? Je ne sais pas mais ce que je sais c'est que trop maigrir affecte le fonctionnement musculaire aussi bien qu'être en surcharge pondérale.
Café qu'on sert…
On entend souvent dire que l'excès de café est source de crampes. Possible, même si je pense que c'est plutôt l'excès tout court qui encrasse l'organisme et favorise les crampes. Alors je dirai que le café est d'autant plus néfaste s'il est accompagné de sucres, de petits gâteaux voire d'alcool, et qu'il est bu en l'absence totale d'activité physique, vautré devant la télé. La remarque serait la même avec du pop corn, du Coca et que sais-je encore. Mais peut-être que les excitants contenus dans le café ou le Coca augmentent encore les chances d'avoir des crampes à l'effort.
Au lit !
Pour rester poli, je dirais que "le lit fait partie des endroits propices à retirer sa crampe"…excusez le jeu de mot! Plus sérieusement, dormir abondamment permet de mieux récupérer, donc d'avoir une musculature en bon état de marche, d'autant que le sommeil à un rôle anabolisant (faire du muscle). À l'inverse, les nuit écourtées, surtout si elles suivent une fête où les excès (alimentation et alcool) sont fréquents, sont une superbe source de crampes, voire de claquages en cas d'effort violent. Personnellement, je ne fais jamais une séance de musculation intense si j'ai fait une nuit courte, je trouve que c'est risqué. Heureusement, sur le vélo, les contractions ne sont jamais aussi intenses qu'en salle de "muscu", on peut donc aller rouler pour se décrasser après une fête, mais il faut s'attendre à un fonctionnement musculaire médiocre, donc lever le pied.
Chaud et froid…
06 avril 2003, ouverture de la coupe de Champagne à Chooz, frontière belge. Il fait 5°, le temps est couvert, il y a du vent…on est bien dans les Ardennes (rq: la sympathie des organisateurs a quand même bien réchauffé l'atmosphère). J'attrape quelques crampes dans les ischios de la cuisse gauche sur la fin. Je mets ça sur le compte de la météo et de l'intensité de l'effort. En effet, j'avais failli décider de conserver les jambières pour la course tellement je ressentais le froid (le privilège d'être affûté…). Et dans le dernier tour, l'intensité de la lutte avec Ludovic Dubau a fait le reste. Étant à peine lâché, j'ai tout donné pour tenter de le rejoindre, je me suis un peu arc-bouté sur le vélo au lieu de conserver un style coulé…touché! Heureusement, quand les crampes sont venues, je n'ai pas paniqué, j'ai remonté une dent, tapé sur le muscle durci, arrondi le coup de pédale, alterné quelques fois "danseuse et assis"…elles sont passées, ouf (et Ludo m'a pris une minute, argh!).
L'excès de chaleur peut avoir lui aussi des effets dévastateurs, surtout en raison de la déshydratation qui s'ensuit. C'est vraiment le moment où il faut "boire sans soif" et dès le début de la journée, bien avant le départ.
Positionnement adéquat :
Pas de changement de position au dernier moment parce que vous allez prendre le départ d'un objectif important et que vous voulez optimiser encore un peu plus les choses. C'est le meilleur moyen de se retrouver terrassé par les crampes! Une anecdote me revient: en juillet 2001, je me suis entraîné exclusivement sur mon vtt, y compris sur route avec des slicks, parce que je préparais le Grand Raid Cristalp et que je voulais être habitué à rouler longtemps en position vtt. Je m'y suis tellement habitué qu'une semaine avant le Raid, je suis allé courir une régionale sur route (proche de chez moi, pratique). J'ai fini couché dans un fossé au bout de 80km!!! Des crampes partout, c'était la première fois que ça m'arrivait à ce point. Je ne vois qu'une explication: le changement de vélo, donc de position et de rigidité, qui a agressé ma musculature. Il faut être pris pour être appris…même en réglant la position de son vélo de route comme celle de son vtt, il reste que les deux montures ne répondent pas de la même manière. Alors à l'approche des objectifs vtt, le plus sûr est de rouler souvent sur ce dernier. Toujours le principe de spécificité…
Etire toi, la crampe!
Les étirements ne font jamais de mal en cas de crampe, si tant est qu'elles ne soient pas tellement violentes que l'étirement d'une crampe d'un côté n'en provoque une de l'autre (ça arrive!). Attention néanmoins à ne pas confondre crampe et élongation ou claquage: il ne faut pas tirer dans ces cas là, on augmenterait la lésion!
Massage à tout crin…
Pourquoi pas. Utilisez alors un massage tonique, qui stimule la circulation sanguine: tapotements, frottements appuyés…le gant de crin peut être un auxiliaire intéressant, qui vous rougit les cuisses à la manière d'un bouquet d'orties! Ça peut être une solution pour aider le muscle à chauffer en conditions froide.
Mais au fait, d'où proviennent les crampes ?
Si je n'en ai pas parlé, c'est que l'on ne le sait pas très bien. On a longtemps invoqué l'accumulation d'acide lactique…alors pourquoi surviennent-elles parfois la nuit, au repos? On parle aussi du déficit en magnésium, potassium, calcium…mais certains en attrapent alors que leurs bilans sanguins sont normaux. D'ailleurs il semblerait qu'un excès de minéraux puisse autant favoriser les crampes que leur déficit. À méditer à l'heure du "toujours plus" et des aliments enrichis en ceci ou en cela.
Personnellement, j'ai tendance à penser que les crampes sont une des réponses à une "charge" inhabituelle et / ou excessive. On s'entraîne en collant long depuis trois mois, on prend le départ d'une course, il fait 5°, on met le cuissard court et on produit un effort plus violent qu'à l'accoutumée…pas étonnant que l'organisme ait du mal à encaisser le choc. Il est d'ailleurs fréquent que des coureurs se plaignent de crampes lors des premières compétitions, puis qu'elles disparaissent, comme si les premiers efforts violents avaient provoqué l'adaptation souhaitée.
Il paraît en revanche assez sûr qu'un repas trop "riche" juste avant une compétition favorise les crampes, de même qu'un laisser-aller général en matière d'alimentation. Cela aussi peut être envisagé comme une "charge inhabituelle et excessive". Personnellement, je sens la différence entre les semaines où je fais attention (avant un objectif) et celles où je me "lâche" un peu (semaine suivant un objectif). La musculature se "durcit" alors que je mange plus et que je m'hydrate moins sérieusement.
Ça me semble être la leçon la plus importante à retenir: hors cas pathologique, les crampes ou l'absence de crampe peuvent être envisagées comme un des indicateurs d'un entraînement, et plus généralement d'une hygiène de vie, de bonne qualité.
JP Stéphan
(ancien quadruple champion du monde masters vtt)
Tire toi, la crampe !
Dans les demandes de renseignements émanant d'internautes, revient souvent le problème des crampes, qui stoppent carrément certains compétiteurs. On voit de temps à autre un vététiste au bord du chemin, grimaçant, tirant sur un mollet ou une cuisse qui ne veut pas "revenir". Fâcheuse situation où l'on ne sait plus trop quoi faire, chaque mouvement pour éliminer une crampe en provoquant une autre dans un muscle différent…
Je précise que cet article est surtout basé sur des observations personnelles, dans la mesure où les explications et remèdes concernant les crampes sont assez parcellaires et incomplets.
Remède d'urgence: taper avec le plat de la main sur l'endroit où apparaît la crampe. En procédant ainsi, on provoque un afflux de sang couplé à une sorte de "massage tonique" de l'endroit douloureux. La crampe se résorbe assez souvent dans ces conditions. On peut le faire en roulant si la crampe ne nous a pas encore terrassé. Moralité: dès que l'on perçoit les premiers symptômes, il faut taper dessus sans attendre, plusieurs fois, en faisant "claquer" la paume de la main pour que l'afflux de sang rougisse bien le muscle concerné. Il faut savoir ce qu'on veut!
Moulinex :
Les crampes apparaissent en général sur une contraction "appuyée":passage en force, montée sèche, attaque ou sprint sur route...Alors dès qu'apparaissent les premières alertes, il faut réduire le braquet et "tourner les jambes" en souplesse. Sans pour autant passer en "survélocité", car dans ce cas la fréquence élevée perturbe la coordination et provoque des mouvements parasites qui peuvent à leur tour favoriser l'émergence de crampes. Subtil…
Attendre et boire ("wait and…drink"), mais ne pas attendre pour boire !
Aussi étrange que cela puisse paraître, il est assez fréquent que les crampes disparaissent comme elles sont venues, un peu comme la crampe du nageur (sous la plante du pied), qui augmente puis cesse alors que l'on continue à aligner les longueurs de bassin. Cela renvoie d'ailleurs au caractère mal expliqué des crampes. Alors en attendant que ça passe, et pour que ça passe un peu plus vite, on réduit un peu l'allure, on tape dessus, on pédale en souplesse…et on boit beaucoup, cela peut aider le muscle à se débarrasser de certains déchets. Il faut absolument boire dès le début d'une épreuve, c'est même le moment où c'est le plus important. En buvant à vingt minutes de l'arrivée, on apporte de l'eau pour…l'après course. Les "pros jettent souvent leur bidon dans le dernier quart d'heure, ils savent bien que boire ne leur est plus d'aucune utilité à ce moment-là.
Mieux vaut prévenir que gémir :
Il est intéressant de boire beaucoup lorsque les crampes apparaissent, mais il est plus intelligent de boire abondamment dès le début de l'épreuve et surtout depuis la veille et dans la matinée qui la précède. Bien hydrater un organisme prend du temps. C'est d'autant plus important que la veille de l'épreuve on a plutôt tendance à se reposer et à stresser un peu (je parle surtout pour les jeunes…), autant de facteurs qui favorisent un certain encrassage musculaire. Un effort modéré la veille de la course, en s'hydratant abondamment, aide à conserver une musculature en bon état de marche, tout en oubliant un peu l'échéance du lendemain.
Va rouler !
Puisqu'il est question de prévention, la meilleure semble bien être un entraînement suffisant. Vous pouvez emporter toutes les barres et boissons énergétiques du monde, c'est peine perdue si vous manquez d'entraînement. "S'entraîner" ne veut pas seulement dire faire des heures de selle, mais bel et bien habituer son organisme aux "agressions" qu'il va subir en course: violence de l'effort, braquets importants, effort ininterrompu du début à la fin de la sortie, passages parfois négociés en force parce que l'on n'a pas eu le temps de changer de braquet…une somme de contraintes simultanées qui permet de comprendre pourquoi l'entraînement sérieux est la meilleure prévention des crampes en course, et qui nous rappelle pourquoi il faut respecter le sacro-saint principe de spécificité, surtout à l'approche des objectifs.
Ça ne manque pas de sel :
Récemment, une copine, qui allait faire le marathon de Paris, me disait qu'elle comptait emporter des pastilles de sel pour éviter les crampes. Je lui demandais alors si elle en avait déjà consommé: "Non". Je lui déconseillais alors formellement pour deux raisons:
* D'une part elle allait tester un nouveau produit le jour de son premier marathon. Erreur! Il ne faut faire que des choses "validées à l'entraînement" lors des grands objectifs.
* D'autre part, elle s'exposait à de gros risques: les pastilles de sel contiennent des quantités de sodium sans commune mesure avec celles contenues dans les aliments. Lorsqu'on ingurgite une pastille de sel, on modifie énormément la pression osmotique (concentration d'électrolytes) dans l'estomac. Or l'organisme cherche toujours à égaliser ces pressions. Il va donc répondre par un afflux d'eau issu des tissus. Double conséquence: les muscles se déshydratent, et l'estomac se gonfle d'eau. Ce dernier va ensuite réagir par une "vidange gastrique" (l'estomac envoie son contenu dans les intestins), meilleur moyen pour être victime d'une diarrhée. D'ailleurs, si les pastilles de sel ont eu leur heure de "gloire", on n'en entend plus guère parler actuellement. C'est un signe…
Banane !
La banane contient beaucoup de potassium et divers minéraux, beaucoup d'eau, plus du sucre "mais- pas-trop"…Contrairement à ce que certains disent, c'est un aliment très digeste, très apprécié des marathoniens, triathlètes, tennismen, cyclosportifs, et présent sur de nombreux ravitaillements vtt. Sans aller jusqu'à dire que c'est le remède miracle au problème des crampes, on peut la conseiller à partir du moment où elle est bien tolérée et apporte des nutriments qui la font ressembler à un produit énergétique en plus naturel. En plus ses sucres passent progressivement dans le sang, que demande le peuple?
Viandards :
Lorsque je pratiquais fréquemment l'escalade, j'avais souvent remarqué que si j'allais grimper après un repas trop copieux, mes avants-bras durcissaient bien plus que si j'avais mangé légèrement. On peut faire la même remarque en vélo: si l'on mange trop avant la course, les aliments "pompent" l'eau de l'organisme (un peu le même problème que la pastille de sel ; un gramme de glycogène nécessite environ trois grammes d'eau pour être assimilé par l'organisme ; raison de plus pour s'hydrater!) et favorisent l'apparition de crampes à l'effort. Il faut avoir confiance en ce que l'on a mangé la veille, le dernier repas ne sert pas à grand-chose en matière de fourniture énergétique, il rassure avant tout. Alors prenez-le léger et au moins trois heures avant le départ. Et n'y intégrez pas d'aliments gras ou fortement protéinés, qui ont besoin d'encore plus d'eau et de travail de l'organisme pour être métabolisés. Bref, entre un steak et une banane, y'a pas photo!
En revanche, ne réduisez pas trop la ration alimentaire les derniers jours avant la course sous prétexte de vous affûter. Il m'est arrivé de descendre un kilo sous mon poids de forme avant une course…et de la terminer bourré de crampes! Déshydratation, manque de certains éléments essentiels à la contraction musculaire? Je ne sais pas mais ce que je sais c'est que trop maigrir affecte le fonctionnement musculaire aussi bien qu'être en surcharge pondérale.
Café qu'on sert…
On entend souvent dire que l'excès de café est source de crampes. Possible, même si je pense que c'est plutôt l'excès tout court qui encrasse l'organisme et favorise les crampes. Alors je dirai que le café est d'autant plus néfaste s'il est accompagné de sucres, de petits gâteaux voire d'alcool, et qu'il est bu en l'absence totale d'activité physique, vautré devant la télé. La remarque serait la même avec du pop corn, du Coca et que sais-je encore. Mais peut-être que les excitants contenus dans le café ou le Coca augmentent encore les chances d'avoir des crampes à l'effort.
Au lit !
Pour rester poli, je dirais que "le lit fait partie des endroits propices à retirer sa crampe"…excusez le jeu de mot! Plus sérieusement, dormir abondamment permet de mieux récupérer, donc d'avoir une musculature en bon état de marche, d'autant que le sommeil à un rôle anabolisant (faire du muscle). À l'inverse, les nuit écourtées, surtout si elles suivent une fête où les excès (alimentation et alcool) sont fréquents, sont une superbe source de crampes, voire de claquages en cas d'effort violent. Personnellement, je ne fais jamais une séance de musculation intense si j'ai fait une nuit courte, je trouve que c'est risqué. Heureusement, sur le vélo, les contractions ne sont jamais aussi intenses qu'en salle de "muscu", on peut donc aller rouler pour se décrasser après une fête, mais il faut s'attendre à un fonctionnement musculaire médiocre, donc lever le pied.
Chaud et froid…
06 avril 2003, ouverture de la coupe de Champagne à Chooz, frontière belge. Il fait 5°, le temps est couvert, il y a du vent…on est bien dans les Ardennes (rq: la sympathie des organisateurs a quand même bien réchauffé l'atmosphère). J'attrape quelques crampes dans les ischios de la cuisse gauche sur la fin. Je mets ça sur le compte de la météo et de l'intensité de l'effort. En effet, j'avais failli décider de conserver les jambières pour la course tellement je ressentais le froid (le privilège d'être affûté…). Et dans le dernier tour, l'intensité de la lutte avec Ludovic Dubau a fait le reste. Étant à peine lâché, j'ai tout donné pour tenter de le rejoindre, je me suis un peu arc-bouté sur le vélo au lieu de conserver un style coulé…touché! Heureusement, quand les crampes sont venues, je n'ai pas paniqué, j'ai remonté une dent, tapé sur le muscle durci, arrondi le coup de pédale, alterné quelques fois "danseuse et assis"…elles sont passées, ouf (et Ludo m'a pris une minute, argh!).
L'excès de chaleur peut avoir lui aussi des effets dévastateurs, surtout en raison de la déshydratation qui s'ensuit. C'est vraiment le moment où il faut "boire sans soif" et dès le début de la journée, bien avant le départ.
Positionnement adéquat :
Pas de changement de position au dernier moment parce que vous allez prendre le départ d'un objectif important et que vous voulez optimiser encore un peu plus les choses. C'est le meilleur moyen de se retrouver terrassé par les crampes! Une anecdote me revient: en juillet 2001, je me suis entraîné exclusivement sur mon vtt, y compris sur route avec des slicks, parce que je préparais le Grand Raid Cristalp et que je voulais être habitué à rouler longtemps en position vtt. Je m'y suis tellement habitué qu'une semaine avant le Raid, je suis allé courir une régionale sur route (proche de chez moi, pratique). J'ai fini couché dans un fossé au bout de 80km!!! Des crampes partout, c'était la première fois que ça m'arrivait à ce point. Je ne vois qu'une explication: le changement de vélo, donc de position et de rigidité, qui a agressé ma musculature. Il faut être pris pour être appris…même en réglant la position de son vélo de route comme celle de son vtt, il reste que les deux montures ne répondent pas de la même manière. Alors à l'approche des objectifs vtt, le plus sûr est de rouler souvent sur ce dernier. Toujours le principe de spécificité…
Etire toi, la crampe!
Les étirements ne font jamais de mal en cas de crampe, si tant est qu'elles ne soient pas tellement violentes que l'étirement d'une crampe d'un côté n'en provoque une de l'autre (ça arrive!). Attention néanmoins à ne pas confondre crampe et élongation ou claquage: il ne faut pas tirer dans ces cas là, on augmenterait la lésion!
Massage à tout crin…
Pourquoi pas. Utilisez alors un massage tonique, qui stimule la circulation sanguine: tapotements, frottements appuyés…le gant de crin peut être un auxiliaire intéressant, qui vous rougit les cuisses à la manière d'un bouquet d'orties! Ça peut être une solution pour aider le muscle à chauffer en conditions froide.
Mais au fait, d'où proviennent les crampes ?
Si je n'en ai pas parlé, c'est que l'on ne le sait pas très bien. On a longtemps invoqué l'accumulation d'acide lactique…alors pourquoi surviennent-elles parfois la nuit, au repos? On parle aussi du déficit en magnésium, potassium, calcium…mais certains en attrapent alors que leurs bilans sanguins sont normaux. D'ailleurs il semblerait qu'un excès de minéraux puisse autant favoriser les crampes que leur déficit. À méditer à l'heure du "toujours plus" et des aliments enrichis en ceci ou en cela.
Personnellement, j'ai tendance à penser que les crampes sont une des réponses à une "charge" inhabituelle et / ou excessive. On s'entraîne en collant long depuis trois mois, on prend le départ d'une course, il fait 5°, on met le cuissard court et on produit un effort plus violent qu'à l'accoutumée…pas étonnant que l'organisme ait du mal à encaisser le choc. Il est d'ailleurs fréquent que des coureurs se plaignent de crampes lors des premières compétitions, puis qu'elles disparaissent, comme si les premiers efforts violents avaient provoqué l'adaptation souhaitée.
Il paraît en revanche assez sûr qu'un repas trop "riche" juste avant une compétition favorise les crampes, de même qu'un laisser-aller général en matière d'alimentation. Cela aussi peut être envisagé comme une "charge inhabituelle et excessive". Personnellement, je sens la différence entre les semaines où je fais attention (avant un objectif) et celles où je me "lâche" un peu (semaine suivant un objectif). La musculature se "durcit" alors que je mange plus et que je m'hydrate moins sérieusement.
Ça me semble être la leçon la plus importante à retenir: hors cas pathologique, les crampes ou l'absence de crampe peuvent être envisagées comme un des indicateurs d'un entraînement, et plus généralement d'une hygiène de vie, de bonne qualité.
JP Stéphan
lundi, juillet 21
Le vélo de KRISTOFF
C'est un tout nouveau modèle qu'étrenne Alexander Kristoff sur le 101ème Tour de France. Le vainqueur de l'étape de Saint-Etienne, lauréat en mars de Milan-San Remo, a reçu juste avant le départ du Tour le nouveau Canyon Aeroad, tout carbone.
"C'est une vraie révolution par rapport au modèle précédent, dit de lui le directeur sportif du Team Katusha José Azevedo. Comme vous pouvez le voir, le cadre est complètement différent de l'ancien. Il est plus rigide mais aussi plus léger, 6,85 kg, si bien qu'Alexander l'utilise pour toutes les étapes."
Le Canyon Aeroad d'Alexander Kristoff est monté d'un nouveau cintre intégré pour un gain d'aérodynamisme.
Le Norvégien utilise un 54 à l'avant, 11/25 à l'arrière et des roues Mavic Cosmic 60 en plaine. En montagne, il fait le choix d'un 53 à l'avant, 11/28 à l'arrière, et de roues Cosmic Carbone Ultimate.
Côté pneumatiques, Alexander Kristoff sprinte sur des sections de 23, parfois 25 s'il pleut. Il met 8 bars à l'avant, 8,5 bars à l'arrière.
source :vélo101
"C'est une vraie révolution par rapport au modèle précédent, dit de lui le directeur sportif du Team Katusha José Azevedo. Comme vous pouvez le voir, le cadre est complètement différent de l'ancien. Il est plus rigide mais aussi plus léger, 6,85 kg, si bien qu'Alexander l'utilise pour toutes les étapes."
Le Canyon Aeroad d'Alexander Kristoff est monté d'un nouveau cintre intégré pour un gain d'aérodynamisme.
Le Norvégien utilise un 54 à l'avant, 11/25 à l'arrière et des roues Mavic Cosmic 60 en plaine. En montagne, il fait le choix d'un 53 à l'avant, 11/28 à l'arrière, et de roues Cosmic Carbone Ultimate.
Côté pneumatiques, Alexander Kristoff sprinte sur des sections de 23, parfois 25 s'il pleut. Il met 8 bars à l'avant, 8,5 bars à l'arrière.
source :vélo101
dimanche, juillet 20
Sur la route du tour ...
Quelques clichés de notre sortie de mercredi , direction LES BOUCHOUX en plein JURA , 4 heures sous des températures flirtant avec les 35 degrés a l'ombre pour 30 secondes de bonheur : le passage des coureurs du TOUR 2014 !
Ce moment de communion passé ( peu de monde malgré tout , on est pas a LEEDS non plus ... ) notre parcours rempruntera les mêmes routes qu'a l 'aller , un continuel toboggan confirmant qu 'arpenter ces routes est tout sauf propice a la ballade , jamais de rampes sévères mais rarement de plat . C'est bien connu les grosses chaleurs ne sont pas les meilleures alliés pour produire des efforts en continu et le coup de bambou ( bien épais le bambou ! ) va nous saisir a tour de rôle pour finir dans un " sale " état a GEX !
Mine de rien , en 100 bornes plus de 2200 mètres de dénivelé sur le GARMIN du " cyclope " , quant on vous dit que le JURA est vallonné !
![]() |
| Nous étions au sommet de la cote de désertin . |
Ce moment de communion passé ( peu de monde malgré tout , on est pas a LEEDS non plus ... ) notre parcours rempruntera les mêmes routes qu'a l 'aller , un continuel toboggan confirmant qu 'arpenter ces routes est tout sauf propice a la ballade , jamais de rampes sévères mais rarement de plat . C'est bien connu les grosses chaleurs ne sont pas les meilleures alliés pour produire des efforts en continu et le coup de bambou ( bien épais le bambou ! ) va nous saisir a tour de rôle pour finir dans un " sale " état a GEX !
Mine de rien , en 100 bornes plus de 2200 mètres de dénivelé sur le GARMIN du " cyclope " , quant on vous dit que le JURA est vallonné !
| Putain le " cyclope " a cru apercevoir CONTADOR son idole dans la voiture SAXO ! |
| Toujours un grand moment la vue du peloton ... |
| Les LIQUIGAS assurent la poursuite pour SAGAN , mais ce ne sera pas encore pour cette fois ! En jaune NIBALI , je croise les doigts pour qu'il le soit encore a PARIS ! |
| Notre rencontre du jour , une petite jeunette de 90 ans , qui nous ravitaille en eau fraiche avant de tenter de séduire OLIVIER ! |
samedi, juillet 19
Les " vraies " raisons de la chute de CONTADOR .
Après avoir annoncé que CONTADOR était tombé en lâchant son guidon dans la descente pour manger une barre de céréales , le magazine l'EQUIPE revient sur ses propos ...
Le 18/07/2014 à 19:47:00 | Mis à jour le 19/07/2014 à 00:30:40
TOUR DE FRANCE Fuglsang : «Contador avait raison»
Le Danois Jakob Fuglsang (Astana) s'en est pris à Jurgen Van den Broeck (Lotto-Belisol) après sa chute, vendredi lors de la 13e étape. Le Belge était déjà impliqué dans la chute d'Alberto Contador lors de la 10e étape.
Jakob Fuglsang était en colère à l’arrivée à Chamrousse, vendredi. Le Danois a été victime d’une chute dans la descente vers Grenoble, après l’ascension du Col de Palaquit. Il souffre d'une contusion et d'érosions multiples au flanc gauche et d'un traumatisme à la main droite Le lieutenant du Maillot Jaune, Vincenzo Nibali, a semble-t-il, glissé sur un bidon jeté par un coureur de la Lotto-Belisol.
Reparti avec plusieurs minutes de retards et bien écorché, Fuglsang a concédé 30 minutes sur le vainqueur du jour et désigné immédiatement le coupable : Jurgen Van den Broeck. «Alberto Contador avait raison lorsqu’il m’a dit que Van den Broeck était un coureur dangereux», a-t-il déclaré. Le coureur espagnol avait dû abandonner, le 14 juillet, après avoir touché le pédalier du Belge et terminé au sol. Fuglsang s'est toutefois vite projeté vers la suite du Tour, espérant être «rapidement de retour à l'avant de la course pour aider son leader dans les Pyrénées».
Le 18/07/2014 à 19:47:00 | Mis à jour le 19/07/2014 à 00:30:40
TOUR DE FRANCE Fuglsang : «Contador avait raison»
Le Danois Jakob Fuglsang (Astana) s'en est pris à Jurgen Van den Broeck (Lotto-Belisol) après sa chute, vendredi lors de la 13e étape. Le Belge était déjà impliqué dans la chute d'Alberto Contador lors de la 10e étape.
Jakob Fuglsang était en colère à l’arrivée à Chamrousse, vendredi. Le Danois a été victime d’une chute dans la descente vers Grenoble, après l’ascension du Col de Palaquit. Il souffre d'une contusion et d'érosions multiples au flanc gauche et d'un traumatisme à la main droite Le lieutenant du Maillot Jaune, Vincenzo Nibali, a semble-t-il, glissé sur un bidon jeté par un coureur de la Lotto-Belisol.
Reparti avec plusieurs minutes de retards et bien écorché, Fuglsang a concédé 30 minutes sur le vainqueur du jour et désigné immédiatement le coupable : Jurgen Van den Broeck. «Alberto Contador avait raison lorsqu’il m’a dit que Van den Broeck était un coureur dangereux», a-t-il déclaré. Le coureur espagnol avait dû abandonner, le 14 juillet, après avoir touché le pédalier du Belge et terminé au sol. Fuglsang s'est toutefois vite projeté vers la suite du Tour, espérant être «rapidement de retour à l'avant de la course pour aider son leader dans les Pyrénées».
![]() |
| FUGLSANG a terre par la faute d'un bidon ... |
PHOTO
jeudi, juillet 17
La JPP
Du nom de l ancien joueur de foot et ancien ballon d'or (la plus haute récompense individuelle de son sport ! ) : jean pierre PAPIN , cette cyclosportive a pour première vocation d' aider a lutter contre les maladies " orphelines " , cause pour laquelle s ' est engagé a travers cette cyclo l'ancien footballeur de MARSEILLE et du MILAN AC , lui même touché au sein de sa famille .
Reconverti en cyclosportif aguerri , JPP s'était engagé ce jour sur le parcours 110 km soit le parcours intermédiaire entre le plus sélectif ( le 130 km ) et ceux accessibles a un plus grand nombre .
C' est également sur celui ci que nous nous sommes alignés sous l' invitation pressante d ' OLIVIER , avec FAB "cyclope"( forfait de dernière minute pour blessure au mollet ) , SOPHIE , jeune débutante, avide d'humer l'atmosphère d'une course de vélo en compagnie de son ancien chef de cuisine et CHRISTOPHE le cousin d' OLIVIER qui nous gratifiera avec sa famille d'un accueil très chaleureux faisant mentir la réputation du " haut savoyard " replié dans son chalet brandissant des menaces d'indépendance régionale !!!
Tout ça rangés dans la case des bonnes surprise passons maintenant au coté " obscur " de la course ..
Car si course il y a eu , elle s ' est faite dans la souffrance du début a la fin dans une chaleur étouffante et un parcours truffé de pièges et sans pratiquement aucuns temps morts . A notre décharge la préparation d'avant cyclo n'avait pas été, vacances oblige , un modèle a suivre puisqu ' après l ' Ardéchoise , une certaine "désaclimatation" a l' effort s 'était fort justement installé ...
Alors quand après un réveil a l' aurore et 1 heure 30 de voiture vous vous retrouvé a peine monté sur le vélo en bas des premières rampes du COL DE ROMME vous vous dites que la journée va être difficile ...
Surtout que fidèle a son habitude OLIVE attaque pied au plancher comme s'il s'agissait de gravir la cote qui mène a son restaurant ! Un moment saisi d'euphorie collective, SUPER MARIO se risque aussi a " faire" le pied du col avant ...de se rasseoir et de rappeler a l' ordre son collègue pour modérer le tempo et éviter de s' asphyxier . Au passage première petite déconvenue , l' OLIVE fait tomber ses lunettes ! Marche arrière toute et remontée dans le peloton a grands coups de boutoirs ( on n 'abandonne pas des OAKLEY , non mais ! )
La montée se fera malgré tout a vive allure et la descente se profile avec deux nouveaux petits incidents , la crainte de la chute qui " bloque" SUPER MARIO sur ses freins ( c'est devenu une sale habitude mais je n' y arrive plus ...) et la perte du boyau de secours d'OLIVIER qui l'oblige une nouvelle fois a s'arrêter en pleine dégringolade ! A ce moment la notre moral est au plus bas , notre groupe de niveau ne " daignant " point nous attendre , nous nous retrouvons esseulé dans la plaine prêts a rendre les armes et a baisser pavillon ...
Il faudra toute la ( fine , hum ... ) psychologie de SUPER MARIO pour trouver les ressorts du cerveau d ' OLIVIER passablement désenchanté et l'inciter a repartir de l 'avant !
A partir de la , s'épaulant a tour de rôle nous retrouvons l énergie nécessaire pour effacer les deux difficultés suivantes et raccrocher les roues d'autres concurrents indispensables pour économiser un peu d'énergie même si le tempérament d'attaquant d'olivier lui fera prendre des relais trop appuyés eu égard a l'ultime ascension du jour et juge de paix de la journée : la montée aux CARROZ D' ARRACHE .
Avant cela un arrêt au dernier ravitaillement du jour nous coûtera encore une fois l'abandon du groupe au sein duquel nous évoluions . C 'est un constat : ceux qui jouent dans la division supérieure ne s'arrêtent jamais aux stands ...
Pour nous il était évident de marquer une pause avant la fin du feuilleton , les jambes sont dures et la chaleur suffocante ( 32 ° ) a bien entamé notre capital santé !
Nous réserverons nos dernières cartouches pour les 10 derniers kilomètres ou nous avions décidé après une vraie course d'équipe , de nous faire " la peau " avec le peu d'essence resté dans nos réservoirs ! La montée des CARROZ n'est qu ' un ersatz de col comparé au COL DE ROMME , la pente est ( relativement ) douce sans aucuns pourcentages effrayant avec une partie de 2/3 kilomètres intercalée plate comme un jour sans pain. En dépit de cela l 'accumulation d'efforts aura tôt fait de faire exploser le petit peloton regroupé en bas de la pente et c'est en comité restreint en apnée , au bord des crampes , que nous franchirons la ligne d'arrivée 5 minutes derrière... la première féminine et 20 petites minutes avant JPP !
Au scratch SUPER MARIO termine 80 ème et 25 ème de sa catégorie en 4h10min et 36 sec , OLIVIER 86 ème et 28 ème caté en 4h13min et 17 sec , PIERRE JEAN notre copain de Haute Savoie , 119 ème et 37 ème caté en 4h 29 min et 24 sec , quant a SOPHIE elle sera ravie de savoir qu 'elle clôture a la 42 ème place sur les 65 kms et a la 5 ème place de sa catégorie tout ça sur un vélo qui n'est pas le sien et en baskets s'il vous plait !
Chapeau mademoiselle et chapeau a chacun des participants qui par leur présence ont généré 60 376 euros de bénéfice pour l'association " 9 DE COEUR " chère au parrain de l'épreuve .
Rendez vous le 5 juillet 2015 avec de nouveaux parcours !
SUPER MARIO
Reconverti en cyclosportif aguerri , JPP s'était engagé ce jour sur le parcours 110 km soit le parcours intermédiaire entre le plus sélectif ( le 130 km ) et ceux accessibles a un plus grand nombre .
C' est également sur celui ci que nous nous sommes alignés sous l' invitation pressante d ' OLIVIER , avec FAB "cyclope"( forfait de dernière minute pour blessure au mollet ) , SOPHIE , jeune débutante, avide d'humer l'atmosphère d'une course de vélo en compagnie de son ancien chef de cuisine et CHRISTOPHE le cousin d' OLIVIER qui nous gratifiera avec sa famille d'un accueil très chaleureux faisant mentir la réputation du " haut savoyard " replié dans son chalet brandissant des menaces d'indépendance régionale !!!
![]() |
| Le profil du 110 km ... |
Tout ça rangés dans la case des bonnes surprise passons maintenant au coté " obscur " de la course ..
Car si course il y a eu , elle s ' est faite dans la souffrance du début a la fin dans une chaleur étouffante et un parcours truffé de pièges et sans pratiquement aucuns temps morts . A notre décharge la préparation d'avant cyclo n'avait pas été, vacances oblige , un modèle a suivre puisqu ' après l ' Ardéchoise , une certaine "désaclimatation" a l' effort s 'était fort justement installé ...
Alors quand après un réveil a l' aurore et 1 heure 30 de voiture vous vous retrouvé a peine monté sur le vélo en bas des premières rampes du COL DE ROMME vous vous dites que la journée va être difficile ...
![]() |
| Le " monstre " du jour , 10 kms a 8,8 % et a froid ! |
Surtout que fidèle a son habitude OLIVE attaque pied au plancher comme s'il s'agissait de gravir la cote qui mène a son restaurant ! Un moment saisi d'euphorie collective, SUPER MARIO se risque aussi a " faire" le pied du col avant ...de se rasseoir et de rappeler a l' ordre son collègue pour modérer le tempo et éviter de s' asphyxier . Au passage première petite déconvenue , l' OLIVE fait tomber ses lunettes ! Marche arrière toute et remontée dans le peloton a grands coups de boutoirs ( on n 'abandonne pas des OAKLEY , non mais ! )
La montée se fera malgré tout a vive allure et la descente se profile avec deux nouveaux petits incidents , la crainte de la chute qui " bloque" SUPER MARIO sur ses freins ( c'est devenu une sale habitude mais je n' y arrive plus ...) et la perte du boyau de secours d'OLIVIER qui l'oblige une nouvelle fois a s'arrêter en pleine dégringolade ! A ce moment la notre moral est au plus bas , notre groupe de niveau ne " daignant " point nous attendre , nous nous retrouvons esseulé dans la plaine prêts a rendre les armes et a baisser pavillon ...
Il faudra toute la ( fine , hum ... ) psychologie de SUPER MARIO pour trouver les ressorts du cerveau d ' OLIVIER passablement désenchanté et l'inciter a repartir de l 'avant !
A partir de la , s'épaulant a tour de rôle nous retrouvons l énergie nécessaire pour effacer les deux difficultés suivantes et raccrocher les roues d'autres concurrents indispensables pour économiser un peu d'énergie même si le tempérament d'attaquant d'olivier lui fera prendre des relais trop appuyés eu égard a l'ultime ascension du jour et juge de paix de la journée : la montée aux CARROZ D' ARRACHE .
Avant cela un arrêt au dernier ravitaillement du jour nous coûtera encore une fois l'abandon du groupe au sein duquel nous évoluions . C 'est un constat : ceux qui jouent dans la division supérieure ne s'arrêtent jamais aux stands ...
Pour nous il était évident de marquer une pause avant la fin du feuilleton , les jambes sont dures et la chaleur suffocante ( 32 ° ) a bien entamé notre capital santé !
Nous réserverons nos dernières cartouches pour les 10 derniers kilomètres ou nous avions décidé après une vraie course d'équipe , de nous faire " la peau " avec le peu d'essence resté dans nos réservoirs ! La montée des CARROZ n'est qu ' un ersatz de col comparé au COL DE ROMME , la pente est ( relativement ) douce sans aucuns pourcentages effrayant avec une partie de 2/3 kilomètres intercalée plate comme un jour sans pain. En dépit de cela l 'accumulation d'efforts aura tôt fait de faire exploser le petit peloton regroupé en bas de la pente et c'est en comité restreint en apnée , au bord des crampes , que nous franchirons la ligne d'arrivée 5 minutes derrière... la première féminine et 20 petites minutes avant JPP !
Au scratch SUPER MARIO termine 80 ème et 25 ème de sa catégorie en 4h10min et 36 sec , OLIVIER 86 ème et 28 ème caté en 4h13min et 17 sec , PIERRE JEAN notre copain de Haute Savoie , 119 ème et 37 ème caté en 4h 29 min et 24 sec , quant a SOPHIE elle sera ravie de savoir qu 'elle clôture a la 42 ème place sur les 65 kms et a la 5 ème place de sa catégorie tout ça sur un vélo qui n'est pas le sien et en baskets s'il vous plait !
Chapeau mademoiselle et chapeau a chacun des participants qui par leur présence ont généré 60 376 euros de bénéfice pour l'association " 9 DE COEUR " chère au parrain de l'épreuve .
Rendez vous le 5 juillet 2015 avec de nouveaux parcours !
![]() |
| OLIVE , JL , JPP ( quelle disponibilité et simplicité ! ) , SOPHIE et CHRISTOPHE . |
![]() |
| Désolé PIERRE JEAN c'est la seule photo que j'ai de toi ( cru 2003 ! ) |
SUPER MARIO
mardi, juillet 15
TREK émonda slr : moins de 5 kg !
Trek présente sa toute nouvelle série de vélo Emonda. Le modèle haut de gamme Émonda SLR 10 passe en dessous de la barre des 5kg.
Emonda, c’est la toute nouvelle famille de vélos produits par Trek,issue de plusieurs années de développement, complétant entre autre, la famille des Madone sur la pratique compétition. Notez que le nom Emonda est issu du verbe Français émonder : se débarrasser du superflu, rogner, … Le constructeur annonce ainsi clairement la couleur de ce vélo destiné à s’alléger.
Ainsi ce vélo est déstiné à séduire les spécialistes de l'ascension, les grimpeurs ! En produisant cette gamme, Trek offre ainsi un panel ciblé de produits :
•Madone sur le plan de la compétition et polyvalence
•Domane sur le plan du confort et de la longue distance. Beaucoup de coursiers l'utilise en compétition sur des asphaltes dégradées.
•Emonda dédié à la légèreté pour les grimpeurs
Le cadre est via la fibre carbone OCLV sur une Série 700 ultralégère avec intégration des câbles et du module DuoTrap propre à la marque permettant de capter la fréquence de pédalage (avec un boitier ANT+ compatible). La tige de selle est une Ride Tuned. Le cadre pèse 690 grammes en taille 56.
Les roues sont montées avec des moyeux Tune MAG150 à l’arrière et Tune MIG45 à l’avant sur des jantes carbone Tune Skyline à boyaux
C’est le groupe SRAM Red 22, le plus léger du marché qui équipe ce vélo. Néanmoins les étriers SRAM laissent place à un kit de freinage Bontrager Speed Stop.
Au poste de pilotage, le cintre le nouveau cintre/potence Bontrager XXX est monté de série sur l'Émonda SLR 10. Ergonomie et légèreté sont offertes par ce type de produit, très esthétique de surcroit.
Bien évidemment, cet article relate du très haut de gamme de la série Emonda. La gamme est vaste et débute sur la version Emonda S4 au tarif de 1499 euros pour atteindre 12999 euros en version SLR 10. Ce sera sans nul doute l’un des vélos de série le plus légers produit sur le marché actuel. Une prouesse technologique impressionnante qui fera rêver plus d’un cycliste à la recherche du moindre gramme économisé sur son vélo.
http://www.nutri-cycles.com
samedi, juillet 12
Le rocher de SAMPZON
C 'est un petit bout de montagne , une petite incongruité planté entre Vallon pont d' arc et Ruoms ( prononcer " ruonsse" pour les gens du cru ) mais même si les vacances sans vélo ça vous revigore , la curiosité a fait voler en éclat mes envies de " farniente" !
N ' ayant pas emmener ma monture ( ce fut un renoncement douloureux ... ) direction le loueur du coin pour dénicher de quoi rouler décemment pour une demi journée .
A mon grand regret pas de vélo de course ni même un vtc " fitness" , m' obligeant a me rabattre sur un vtt EXS équipé de roues de 27.5 pouces.
Après le 29 pouces voici un nouveau format , ou s' arrêteront ils pour nous vendre du nouveau matériel et surtout quand comprendront ils que le critère poids est plus important que le marketing ?
Malgré ses 15 kilos ( au bas mot ... ) et a partir du moment ou l' on adopte une certaine économie de geste , ce vtt se mue rapidement en bon petit partenaire de sortie et ferait presque oublier son embonpoint !
Il y a deux façons d'aborder le rocher de SAMPZON , je vous mets en lien le profil le plus exigeant , plus court de 700 mètres mais plus raide ...avec d'incessantes relances en danseuse car monter assis aura tot fait de mettre a mal vos lombaires ...
Pensez a bien vous échauffer avant de partir a l'assaut de ce gros " cailloux " !
Un parking visiteur fait office d'arrivée au sommet mais si le coeur et les jambes vous en disent et là un vtt trouvera son vrai terrain d'expression , vous pouvez continuer de monter pendant encore environ 300 mètres sur un étroit chemin pour accéder au fameux belvédère du rocher avec une vue splendide sur les Cévennes ardéchoises et sur la rivière donnant son nom au département : l' ARDECHE .
Il est temps de redescendre au bungalow goûter au joies de la sieste et au concert des cigales !
A bientôt !
SUPER MARIO
| Le rocher , altitude 448 mètres . |
| Le PONT D'ARC . |
N ' ayant pas emmener ma monture ( ce fut un renoncement douloureux ... ) direction le loueur du coin pour dénicher de quoi rouler décemment pour une demi journée .
A mon grand regret pas de vélo de course ni même un vtc " fitness" , m' obligeant a me rabattre sur un vtt EXS équipé de roues de 27.5 pouces.
Après le 29 pouces voici un nouveau format , ou s' arrêteront ils pour nous vendre du nouveau matériel et surtout quand comprendront ils que le critère poids est plus important que le marketing ?
Malgré ses 15 kilos ( au bas mot ... ) et a partir du moment ou l' on adopte une certaine économie de geste , ce vtt se mue rapidement en bon petit partenaire de sortie et ferait presque oublier son embonpoint !
Il y a deux façons d'aborder le rocher de SAMPZON , je vous mets en lien le profil le plus exigeant , plus court de 700 mètres mais plus raide ...avec d'incessantes relances en danseuse car monter assis aura tot fait de mettre a mal vos lombaires ...
Pensez a bien vous échauffer avant de partir a l'assaut de ce gros " cailloux " !
| Au centre la rivière ARDECHE ... |
| Le sentier qui se substitue a la route ... |
Il est temps de redescendre au bungalow goûter au joies de la sieste et au concert des cigales !
A bientôt !
| Sur la route du bungalow , étape obligatoire pour boire le café ... " Vertigeophobe " s'abstenir ! |
SUPER MARIO
jeudi, juillet 10
Le petit ZONCOLAN
Avant l' ADECHOISE il y avait le MONT TENDRE en hors d oeuvre ! Avec sa réputation de petit
ZONCOLAN nullement usurpée ce col ne bénéficie pourtant pas de la réputation de
ses voisins : LE MARCHAIRUZ et LA BARILLETTE qui pourtant sont loin de
déclencher la même hostilité a l approche de leurs pieds respectifs
.
Le mont tendre même
s il est court ( 10,5km ) est rugueux ,passé le 1er kilomètre et demi , la route
s arc boute et oblige déjà a utiliser un braquet de vttiste , hormis pour les
coursiers les plus en formes , le 34/25 voir 27 semble incontournable a qui
souhaite tourner les jambes et épargner ses lombaires ,curieusement de l avis
général ( FAB cyclope , OLIVIER de la salsa et super mario , NINO méritant un
chapitre a part ... ) l' ascension bien qu'extrêmement exigeante nous semblera "
courte" !
Plusieurs
explications a cela : malgré la température caniculaire la montée est ombragée
pour une bonne partie , essentiel mentalement : pas de lignes droites
interminables et le découragement qui va avec et enfin un décor " rupestre " qui
ne cessera d attirer votre attention et vous fera oublier que vous évoluez dans
la zone rouge ! Bon il y a ce dernier kilomètre a 10,5% de moyenne qui vous
oblige a mettre tout a gauche avec un oeil rivé sur le dérailleur arrière et
ses galets qui viennent lécher les rayons de votre roue tellement la tension de
la chaîne est extrême mais ensuite juste après un dernier virage qui a lui seul
vous fait prendre 10 pulsations supplémentaires ! il y a ce panneau MONT TENDRE
1615 mètres et son auberge qui sent bon la flambée et l ' incontournable " rosti
" vaudois ! Ici nous sommes au sommet du JURA suisse , la suite ne peut s
envisager qu' a pied le long des crêtes et oblige le cycliste fourbu a reprendre
son chemin en marche arrière en prenant soin de bien resserrer ses étriers de
freins pour éviter de faire connaissance de trop prêt avec la race bovine qui
jalonne le chemin du retour !
Hormis cela , égal a
lui même OLIVIER s'est arraché a la pente les yeux rivés sur son cardio qui
oscillera pendant toute la montée entre 175 et 182 pulsations cardiaques dixit
son GARMIN , FAB " le cyclope " , impérial en plaine redeviendra " humain " le
temps de l escalade , SUPER MARIO pas peu fier d'avoir déniché ces rampes
abruptes cherche un nouveau cadre et que dire de la prestation de NINO ?
![]() |
| Il manque OLIVIER sur la photo mais il état bien la et ...s'en souviendra ! |
![]() |
| Vas y FAB file moi ce maillot rose , je suis arrivé en tète ! Jamais pirate vas sur " bobshop " t'en acheter un ! |
Cloué 4 mois sur un
lit d' hôpital , la démarche encore balbutiante et n ayant repris le vélo qu' a
doses homéopathiques depuis 2 mois , NINO avait prévu de nous accompagner au pied
du col avant de très raisonnablement nous quitter pour rentrer sur DIVONNE ,
l'esprit de camaraderie , l'adrénaline ou bien est ce
l'énormité du défi
l'amèneront a faire volte face pour se mesurer a ses limites physiologiques du
moment ! Inouï , au sommet prêts a aller prendre une petite collation nous vîmes
sa silhouette , tète dodelinant , poitrail ouvert surgir des pentes
surchauffées du MONT TENDRE , sans nous prévenir , le souffle coupé , au
paroxysme de l effort il avait tenu a nous rejoindre pour partager ce moment (
ou est l odeur de la tarte a l'abricot maison ? ) de douce fraternité
...
| L'homme du jour : NINO et sa jambe plus courte de 50 cm ( d'après lui ! ) |
super mario
mercredi, juillet 9
Ardéchoise 2014
C est fou ce qu' on
ne peut plus faire sans ordinateur de nos jours ! Apres mon vélo qui semble vouloir rendre l' âme a
force d être malmené et rapiécé de toutes parts avec des pièces pas toujours
homogènes , c est au tour de mon pc de demander grâce après des années de
services loyaux , par conséquence l' alimentation du blog et par la même ses
éventuels sujets étaient au point mort depuis quelques temps
.
Ajouter a cela un
emploi du temps proche de la saturation , un peu de lassitude , résultat : un
site en jachère , d 'autant que notre modérateur et créateur du blog CHRISTIAN
souhaiterait prendre un peu de recul avec son bébé ...
C' est complètement
compréhensible et même si j espère cette décision provisoire nous ne pouvons que
le remercier de son investissement et faire en sorte que le site lui "survive" !
A l origine du blog
,pourquoi s' en cacher , notre volonté était de fédérer un maximum de cyclistes
dans le but avoué de créer un groupe homogène tendu vers des objectifs communs ,
de grandes cyclosportives , de grandes randonnées , des weeks end entre copains
a l assaut des plus beaux cols alpins ,des milliers de kilomètres a arpenter le
bitume dans un esprit collégial , en résumé un copié collé ( tu dis si je me
trompe Christian ? ) de ce qu' on réussit a mettre sur pied les gars du blog ami
VELO GESSIEN.com qui a l heure ou j écrit ces lignes embarquent pour un périple
ANNECY/SAN REMO en autonomie quasi complète ( MAEL de liberty bikes assurant l
assistance technique avec sa camionnette ) pour un baroud de 24 heures a vélo
non_stop ! Le rêve quoi , l' essence même du cyclosport , mélange de performance
et d aventure humaine ...
Quoiqu' il en soit ,
nous n allons pas baisser les bras , le groupe s élargit , les liens se tissent
,des vocations naissent ( PATRICE s'épile les mollets , impensable ! ) et chaque
semaine des groupes se forment et vont rouler ensemble , les graines ont êtes
semées , peut être en récoltera t on les fruits en 2015 sous la forme d un grand
projet commun ?
En attendant ce week end c était l' ardéchoise avec une
version 2014 qui avait fait le plein d inscription avec des milliers de cyclos
alléchés par les conditions attendues : canicule mais cette fois sans les orages
tropicaux qui avaient un peu gâché la fête l année dernière
!
![]() |
| Alerte canicule pour Emilie ... |
![]() |
| L' attente du départ ...irrespirable ! |
![]() |
| Les munitions du cyclope ... |
Les représentants de velo01 étaient au nombre de 5 :
les habitués : fab "le chinois " et super mario ( option tandem ) , accompagnés
d'émilie ( a sa première cyclo ! ) , fab " cyclope" et olivier " de la salsa" ,
176 bornes pour tout le monde et 125 pour nos tandémistes !
Absolument pas
habitués a ce genre de distance et a un profil aussi accidenté , fab "cyclope"(
malgré les crampes , bravo ! ) et olivier feront allégeance ( inséparables ces
deux la , comme au poker la veille empechant émilie et jean louis de dormir ! ! ) et rouleront de concert quasiment toute la journée pour signer une
très belle performance même si la malchance accablera olivier , sa roue arrière
( une spécialité maison ! ) quelque peu récalcitrante , l' obligera a faire une
petite halte d un quart d heure au stand MAVIC pour un problème de roue libre !
![]() |
| Le " folklore " ardéchois ... |
Aucuns problèmes mécaniques ne viendra enrayer la
progression du tandem d'Emilie et jean louis ,ce dernier laissant au vestiaire
son appréhension de la descente pour limiter le temps perdu dans ce domaine ,
merci le 3 eme frein installé au guidon du stocker de service sa compagne Emilie
qui éblouissante de facilité ( si , si ... ) relèvera haut la main un défi dont
elle même semblait douter pouvoir accomplir !
Pour fab le chinois l' objectif était d' améliorer son
temps de l' an passé et abattre le mur des 7 heures , pour un gros quart d' heure
il butera sur son challenge , mais nous tenons tous ici a le rassurer : sur un
marathon de 180 kilomètres et plus de 7 heures de selle , trop d impondérables
sont a prendre en compte lorsque l' on vise a battre son record : le vent , facteur
o combien fluctuant d'une année sur l autre , la fréquentation des routes a la
hausse cette année obligeant a freiner ses ardeurs dans les descentes et puis
peut être aussi la pression ( tout est relatif bien sur ) que l' on peut se
mettre inconsciemment lorsqu' arrive la date fatidique de son objectif ? Qu' en
penses tu fab ? perso si je me suis aligné en tandem c'est par plaisir mais
aussi parcequ' il me semblait difficile de me remotiver pour baisser ma marque de
2012 et 2013 ...
![]() |
| C 'est pas le " bois joly" la bouffe , hein olive ? |
![]() |
| 80 bornes avec " ça " , n'est ce pas ce couple allemand le plus méritant ?? |
Alors certainement que tu as progressé mais le chrono
est souvent un ami ou un ennemi dont il faut apprendre a interpréter les
chiffres .Et puis au moment de tirer un bilan de ce week end ardéchois , n' avons
nous pas tous passé un formidable moment fait de dépassement de soi ,d amitiés
et de souvenirs qui nous permettrons de tenir un an avant de revenir gouter a ce
festin ?
A BIENTOT
![]() |
| Et serre le bien , on a failli le perdre a l'aller sur l'autoroute et en plus il est vendu !!!! |
SUPER MARIO
Inscription à :
Commentaires (Atom)











































