vendredi, février 27

La vitesse moyenne n' est pas toujours synonyme de performances !

VITESSE MOYENNE ET ENTRAÎNEMENT PEUVENT-ILS ALLER DE PAIR ?

La moyenne kilométrique au cours des sorties est une donnée importante dans l’esprit de la plupart des cyclistes routiers. À tort ou à raison ? Selon la topographie des parcours ou l’objectif à réaliser, il est toutefois possible de l’améliorer. Voyons comment.

Lorsqu’on parle de performances, s’il y en a une qui est bien invérifiable mais pourtant souvent citée en exemple, c’est celle concernant la moyenne d’une sortie ! De nombreux paramètres entrent en ligne de compte, rendant quasiment impossible toute comparaison à la distance. Le vent, la topographie, les conditions de circulation et, surtout, la manière dont est conduite la sortie (seul, en groupe, sur un circuit fermé…) influencent les chiffres au point qu’on ne peut en tirer de conclusion valable. Il s’avère même que, dans certains cas, cette course à la moyenne est plutôt néfaste en termes de progression sur les courses cyclistes traditionnelles. Néanmoins, pour ceux qui restent attachés aux chiffres bruts, il est toujours possible d’améliorer la moyenne de ses sorties grâce à quelques astuces, finalement bénéfiques à long terme dans la gestion ultérieure d’une performance en compétition.

PIERRE JEAN au sommet du ventoux , avec du vent ou sans celui ci , apres le chalet reynard , le chrono ne sera pas le mème !

OPTIMISER LE TEMPS PASSÉ À L’ENTRAÎNEMENT

Pour beaucoup, se battre contre la moyenne, c’est une manière de rendre utile le temps compté sur le vélo. Éric, 37 ans et ancien coureur de première catégorie, ne peut pas faire autrement, c’est plus fort que lui : « Je suis un hyperactif, je fais toujours plein de choses à la fois. Forcément, pour rouler, c’est toujours compliqué. Je dégage deux matinées par semaine, plus les courses du week-end. Alors, lors de ces deux entraînements de trois heures, si je n’ai pas fait au moins mes 100 km, je ne suis pas satisfait. » Quitte à prendre quelques libertés avec la cohérence dans l’enchaînement des efforts : « Les anciens me disent souvent de rouler plus tranquille, mais par contre de fractionner mes efforts pour cibler des zones particulières. Mais je préfère rouler à allure soutenue et régulière, avec du braquet. » En course, Éric est reconnu comme un courageux, qui n’hésite jamais à se lancer dans des échappées au long cours. Pourtant, il est indéniable qu’il lui manque quelque chose lors des grands coups d’accélérateur du peloton. « Oui, c’est vrai, sourit-il, j’ai un peu le compteur bloqué ! » La recherche de l’optimisation du temps passé à l’entraînement est louable dans le sens où elle s’inscrit déjà dans une démarche volontaire d’être acteur et non spectateur de sa progression ou du maintien de sa condition physique. Mais compter en kilomètres – avec le sentiment de devoir accompli – pousse indéniablement à se battre contre la moyenne plus qu’à travailler spécifiquement les éléments intéressants pour la performance en compétition. Geoffrey, 39 ans, ancien première caté également, en a parfaitement conscience, lui qui vient de l’athlétisme : « Je roule tous les soirs, et je ne supporte pas de ne pas avoir mal aux jambes pendant et après l’entraînement. Sur le vélo, j’ai cru que le principal était d’améliorer sa cylindrée, de rouler fort et longtemps. À mes débuts, j’ai connu le succès grâce à ma force et à mon courage. Mais par la suite, en première et sur les courses en ligne, je me suis rendu compte que j’avais de grosses lacunes techniques et que je manquais d’explosivité. » Deux qualités qu’il lui faudrait travailler nécessairement en acceptant de mettre un frein à une allure moyenne soutenue.


source :http://www.nutri-cycles.com/

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