mardi, février 17

La FRINGALE !

Après le post d'hier dédié a MODESTE qui ne sait plus a quel saint ( sein ? ) se vouer pour mincir  en voici un pour notre " chinois " préféré FABRICE victime d'une spectaculaire fringale ce dimanche a 10 km du but !!!

FAB , victime de l'homme au marteau ce dimanche !


Même les plus grands champions ont connu les affres de cette soudaine descente aux enfers, qui les laisse d'un seul coup sans force et vidé d’énergie. La fringale est souvent le compagnon de route des amateurs de la "Petite Reine". A quoi est‑elle due et comment l'éviter ?

L’OUBLI FATAL : 

La définition de la fringale parle d'elle‑même : Il s'agit d'une sensation de faim subite et pressante, qui correspond à un besoin organique soit, en termes plus simples, à une irrépressible envie de manger. Sur le plan physiologique, elle correspond à l'hypoglycémie, c'est-à‑dire à la chute du taux de sucre dans le sang.

Rappelons en effet que le mélange utilisé par le muscle à l'effort se compose de trois constituants, dont les proportions respectives varient selon l'intensité de l'exercice, sa durée et les modalités de ravitaillement.

Il s'agit d'une part des graisses, aux réserves inépuisables même chez le plus affûté d'entre nous, d'autre part du glycogène, sorte de "supercarburant", qui représente un stock restreint de sucres localisé dans les muscles pour l'accomplissement d'efforts soutenus, et il s'agit enfin du glucose prélevé dans le sang.

Or, même si ce dernier ne couvre qu'une faible fraction de l'énergie consommée par l'organisme en cours d'activité (moins de 10% contre 90% pour les graisses et le glycogène réunis), son détournement vers les muscles, qui au repos n'en consomment quasiment pas, va accélérer la chute de la glycémie, autrement dit la chute du sucre disponible au niveau sanguin.

SENSATION DE FAIM :
MESSAGE D’ALERTE

Ce dernier constitue l'unique carburant du cerveau et d'autres organes comme les globules rouges, et cette soudaine restriction va provoquer un rationnement, en particulier au niveau du cerveau, perçu alors comme une agression.

Elle va déclencher une série de réactions "d'alerte", et la sensation de faim qui se manifeste soudainement y participe : elle a une logique évidente. En encourageant l'ingestion d'aliments sucrés elle va amener la victime de la fringale à restaurer le bon approvisionnement du cerveau.

La faiblesse soudain ressentie et la sensation de faim qui saisit l'infortuné coureur en constituent donc les manifestations les plus évidentes. Le stade suivant, chez celui qui n'a pas su interpréter ce message et est resté sans manger, sera plus sévère. On peut alors en effet relever la survenue d'un malaise.


ATTENTION AU STRESS

L'expérience acquise après des années passées à rouler ne met pas forcément à l'abri de cette déconvenue. En effet, on la rencontre le plus souvent dans deux situations qui peuvent d'ailleurs se trouver réunies chez un même sujet.

Il s'agit de l'émotivité et de l'activité sportive, le plus souvent sur une période prolongée.

Dans le cas de notre cyclotouriste, le caractère stressant de l'activité peut paraître bien faible, et c'est a priori plutôt la combinaison d'un exercice prolongé et d'une consommation inadaptée d'aliments qui semble expliquer la survenue de cette anomalie.

Cela étant, on peut également envisager la notion de "stress" au sens large, non pas en se limitant aux seules contraintes psychologiques d'une situation hors norme, mais en considérant aussi celles qui résultent d'une nuit écourtée ou difficile, d'un lever plus matinal que d'habitude, du froid ou de la fatigue accumulée les jours précédents.

Un début de rhume, qu'on peut traiter par le mépris lorsqu'on veut à tout prix mener à bien sa sortie, constitue une autre forme d'agression susceptible de perturber la glycémie.

L'énumération de ces situations évoque certainement beaucoup de souvenirs à la plupart d'entre vous, preuve s'il en est que le stress existe forcément dans le cadre de votre activité sportive,

Or il conduit à la libération de certaines molécules, les "hormones du stress", telles que l'adrénaline ou le cortisol, dont l'un des effets consiste à faire grimper la glycémie, dans un premier temps, avant qu'une réponse correctrice ne fasse chuter ce paramètre, souvent de manière exagérée.

Voilà pourquoi, 80 à 90 mn après l'exposition au stress, une hypoglycémie dite "réactionnelle" peut survenir.

Si au même moment on a avalé du sucre, la réponse se trouve amplifiée, ce qui est paradoxal dans la mesure où le sucre, dans ce contexte, s'avère pourtant nécessaire.

Lorsqu'elles surviennent au cours de l'activité, ces fluctuations de la glycémie demeurent mineures et sans conséquence.

Mais si elles se manifestent au repos, avant l'activité, elles peuvent s'avérer bien plus préjudiciable.

Voilà pourquoi les nutritionnistes s'intéressent, depuis une trentaine d'année à la "ration d'attente", c'est‑à‑dire à l'ensemble des modalités diététiques à envisager entre le dernier repas et la mise en mouvement de l'organisme.

Cet intérêt porte aussi sur les disciplines à faible composante physique, tels que les sports mécaniques, le tir, ou celles où la notion d'attente intervient dans la stratégie, comme le ski, le volley, le tennis, etc... Souvent négligée, cette période qui précède immédiatement l'exercice est essentielle, et c'est là où en général on note qu'il y a le plus de progrès à accomplir.


Article emprunté a DENIS RICHE

2 commentaires:

  1. Jean Louis, hier le régime... Aujourd'hui la fringale ! On c'est plus comment faire nous avec nos kilos pris pendant les fêtes ;-)
    Pierre jean

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  2. Et pour moi bientot un sujet sur la tendinite !!! je sens plus mon bras gauche !!!

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