Il y a encore 5 ans, tous les cyclistes ne juraient que par des pneus ou boyaux de 23mm de section. Et pour ceux qui ont pédalé dans les années 90, à cette époque, les sections de 20, 19 voire 18mm étaient de mise pour avoir le meilleur rendement possible.
Or, depuis 2 ans, la section de pneumatiques et boyaux chez les coureurs professionnels ne cesse de croître, pour atteindre 25 voire 26mm de section sur la plupart des courses. Quel est l’intérêt d’adopter un pneu plus large ? N’est-ce pas au détriment du rendement ?
MEILLEUR CONFORT
En raison de sa plus grande section, un pneu de 25mm est nécessairement plus large. Car quand on parle de section, on ne parle pas que de la largeur du pneumatique, mais bien de son diamètre. Une section de 25mm est donc plus large, mais aussi un peu plus haute, offrant plus de volume d’air pour absorber les irrégularités de la route.
Mais qui dit plus grosse section, dit pression à la baisse. Ne pas hésiter à mettre 0.5 bar de moins par rapport à un pneu de 23mm.
Certains voient en ce meilleur confort un effet placebo. Mais pour régulièrement avoir à tester des vélos de par mon métier, je peux vous dire que je ressens de suite si je suis en présence de pneus de 23mm ou 25mm de section. Les 25mm sont clairement plus confortables.
MEILLEUR RENDEMENT ET MEILLEURE AÉRO
Les pneus de section 25mm offrent moins de résistance au roulement que les pneus de section inférieure. On a pourtant longtemps cru le contraire et encore aujourd’hui, nombreux sont les cyclistes à avoir la sensation d’être “collés” avec des pneus larges et des pressions de moins de 8 bars.
Une sensation avant tout due au confort. Ça tape moins, certains ont donc l’impression que le pneu est mou et n’offre pas de rendement.
Une plus large section est en effet meilleure en résistance au roulement, grâce à un pneu qui est moins déformé lors de sa mise à plat et du roulage. En gros, un pneu de 25mm de section offre une résistance au roulement 10% inférieure à celle d’un pneu de 23mm.
En plus de ce meilleur rendement, une section de 25mm est plus aérodynamique car génère moins de turbulences au niveau de la jante. C’est aussi pour cette raison que les jantes carbone ont tendance à s’élargir et que la plupart des pros ont adopté cette section.
UN IMPÉRATIF, RÉGLER SON COMPTEUR
N’oubliez pas d’étalonner votre compteur si vous optez pour un pneu de 25mm de section en lieu et place d’un 23mm, car la circonférence, légèrement différente, fausserait la précision de la distance et la vitesse affichée par votre compteur.
Alors qu’un pneu de 23mm offre une circonférence d’environ 2096mm, on arrive à 2115mm pour une section de 25mm. Moins de 1% de différence, mais à y être, autant avoir un compteur juste.
Si vous avez toujours des doutes sur l’utilisation de pneus de 25mm, je vous invite à faire un essai lors de votre prochain changement de pneumatiques. Vous m’en direz des nouvelles !
SOURCE : http://www.btwin.com/
mercredi, juillet 29
vendredi, juillet 24
Syndrome de l'essuie glace .
"Cycliste néophyte, j'ai moi-même réglé mon vélo pour de courtes sorties de 20 kilomètres. Or depuis quelques sorties j'ai une douleur sur l'extérieur du genou droit qui apparaît après quelques minutes. Mon médecin m'a vaguement dit qu'il s'agissait du syndrome de l'essuie-glace. Quels conseils pouvez-vous me donner ?"
Soulevons quelques pistes qui vous aideront à y voir plus clair.
Un réglage par soi-même est très souvent source d'erreur, surtout si vous êtes néophyte dans la discipline. Le réglage doit être poursuivi au fil des sorties, et affiné en fonction de vos sensations. Vérifiez par exemple si, instinctivement, vous n'avez pas tendance à vouloir modifier l'orientation du pied dans la chaussure. Un réglage par un professionnel sera forcément un plus. Pour être certain d'obtenir quelque chose de sérieux, dirigez-vous vers une étude posturale complète, certes chère, mais une fois vos cotes connues vous pourrez ajuster votre vélo sur-mesure et reporter les mesures si vous achetez un nouveau vélo à moyen terme.
Si cette tendinopathie intervient alors que vous n'avez fait des sorties que de 20 kilomètres, c'est à notre sens que les réglages du vélo sont vraiment problématiques. Ce syndrome du TFL (également appelé syndrome de la bandelette ilio-tibiale) peut être rencontré avec une usure prononcée des cales, un mauvais alignement de celles-ci, ou par une hauteur de selle inadaptée. Si la douleur disparaît après deux jours sans vélo, c'est que le problème vient bien de là. On ne peut ici parler de tendinopathie liée à un surmenage. C'est la pratique du cyclisme qui met en souffrance ce tendon, même à dose homéopathique. Dans tous les cas, il faut prioritairement s'intéresser aux réglages.
La genouillère ne revêt pas vraiment d'intérêt : il faut rechercher les causes de cette douleur et la traiter !
Si les réglages du vélo, avec une attention particulière apportée aux cales, ne donnent rien, tournez-vous vers un osthéopathe : des soucis au niveau des lombaires, du sacrum, des iliaques, peuvent engendrer un mauvais positionnement sur la selle, un déhanchement, et donc le déclenchement de cette douleur en raison d'un pédalage desaxé. Ceci étant dit, cette pathologie est plus fréquemment rencontrée chez les athlètes.
Benoît Valque - www.rotorfrance.com
Soulevons quelques pistes qui vous aideront à y voir plus clair.
Un réglage par soi-même est très souvent source d'erreur, surtout si vous êtes néophyte dans la discipline. Le réglage doit être poursuivi au fil des sorties, et affiné en fonction de vos sensations. Vérifiez par exemple si, instinctivement, vous n'avez pas tendance à vouloir modifier l'orientation du pied dans la chaussure. Un réglage par un professionnel sera forcément un plus. Pour être certain d'obtenir quelque chose de sérieux, dirigez-vous vers une étude posturale complète, certes chère, mais une fois vos cotes connues vous pourrez ajuster votre vélo sur-mesure et reporter les mesures si vous achetez un nouveau vélo à moyen terme.
Si cette tendinopathie intervient alors que vous n'avez fait des sorties que de 20 kilomètres, c'est à notre sens que les réglages du vélo sont vraiment problématiques. Ce syndrome du TFL (également appelé syndrome de la bandelette ilio-tibiale) peut être rencontré avec une usure prononcée des cales, un mauvais alignement de celles-ci, ou par une hauteur de selle inadaptée. Si la douleur disparaît après deux jours sans vélo, c'est que le problème vient bien de là. On ne peut ici parler de tendinopathie liée à un surmenage. C'est la pratique du cyclisme qui met en souffrance ce tendon, même à dose homéopathique. Dans tous les cas, il faut prioritairement s'intéresser aux réglages.
La genouillère ne revêt pas vraiment d'intérêt : il faut rechercher les causes de cette douleur et la traiter !
Si les réglages du vélo, avec une attention particulière apportée aux cales, ne donnent rien, tournez-vous vers un osthéopathe : des soucis au niveau des lombaires, du sacrum, des iliaques, peuvent engendrer un mauvais positionnement sur la selle, un déhanchement, et donc le déclenchement de cette douleur en raison d'un pédalage desaxé. Ceci étant dit, cette pathologie est plus fréquemment rencontrée chez les athlètes.
Benoît Valque - www.rotorfrance.com
jeudi, juillet 23
mardi, juillet 21
La tension est palpable !!!!!!
Un ptit souvenir de l'ardéchoise du mois de juin ! A la fin de la vidéo vous entendez EMILIE dire a JEAN LOUIS " allez il faut monter " ( sur le tandem ...) et EMILIE de partir sans son pilote !!! Vidéo stoppée net et ...chute au départ ! Et un grand moment de solitude pour JEAN LOUIS affalé au sol au coup de starter !!!
lundi, juillet 20
Montée laurent JALABERT : les temps et les watts ...
Tous d’abord les anciens records :
Pantani, Indurain, Riis en 1995 ont réalisé un temps de 8’50 ». Ce jour là Laurent Jalabert qui était échappé a effectuée la montée dans un temps de 9’45 » à 9’50 » (difficulté de mesure liée aux prises d’images TV). Les vélos de l’époque pesait environ 8.5 à 9 kilos. J’avais d’ailleurs acheter 3 ans après le même modèle que celui de Jalabert… c’est dire si je m’en souviens des vélos des années 90. Actuellement les vélos pèsent tous 6.8 kilos. Cet écart de 2 kilos environ représente environ 15″ dans cette ascension, soit 10 à 12 Watts nécessaire en plus pour rouler aussi vite.
Les temps des années Contador Schelck : 9’33 » (les vélos pesaient déjà 6.8 kilo à cette époque là)
Les temps du jours : Quintana Froome : 9’30 » et derrière Valverde et Contador en 9’45 » et 9’50″… Bardet et Pinot environ 10′.
La montée mesure 3.03 km selon Openrunner, pour un dénivelé total de 310 mètres. Le revêtement de la route n’est pas excellent. Température élevée autour de 30°.
Puissance du jour : 482 Watts ± 5 pour Froome et Quintana.
C’est pas mal, mais on constate que cela reste en dessous du temps canon d’un trio Full Power composé de Pantani, Indurain et Riis. Vous pouvez revoir les images ici. Par contre, les performances sont du niveau des années 2005 2010, et Contador, Nibali, sont nettement en dessous de leurs performances records. Il manque au moins 20 Watts à Alberto Contador pour évoluer à son niveau habituel.
Une performance de 482 Watts, sur presque 10 minutes permet d’évaluer la PMA de Froome et Quintana autour de 530 Watts au minimum, je pencherai pour un peu plus que cela en réalité, car il y a forcément de la fatigue au moment d’aborder cette côte et la puissance développée par les coureurs ne peut pas être celle de leur potentiel maximal. La PMA de Froome et Quintana doit se situer au moins à 7.8 Watts par kilos, soit une PMA de presque 550 Watts pour un coureur de 70 kilos et 470 pour un coureur de 60 kilos. De telles valeurs me semblent surréalistes, mais de cela vous vous en doutez à peu près tous si vous avez l’habitude de me lire.
La PMA de Thibault Pinot (qui est publiée) est de 7.2 Watts par kilos, soit une PMA réelle de 480 à 490 Watts. Son temps aujourd’hui dans la montée : autour de 10′ ±5″ , soit une puissance estimée à 440 Watts. Jalabert avait pu monter 15″ de mieux avec un vélo plus lourd de 1.5 à 2 kilos à l’époque, ce qui représente encore 15″…. Il ‘était costaud Jaja… ils étaient tous supers forts en fait à cette époque là. La puissance de Indurain était monstrueuse, il avait développé 574 Watts réelle pendant presque 9 minutes (525 en Watts étalon, soit 40 Watts de plus que Froome, Quintana, Rodriguez et Contador).
Attention, le fait qu’Indurain, Riis, Pantani, Zulle… et quelques autres aient pu monter plus vite que Froome et Quintana en se dopant ne permet de dire que les coureurs à l’heure actuelle n’ont pas recours au dopage. Par contre, cela illustre clairement le net recul du niveau des coureurs et de facto celui du niveau de dopage. C’est un fait qui se vérifie pas seulement ici. Il y a 20 ans, les coureurs qui sont les leaders actuels n’auraient été que des équipiers tous juste capable de faire le début de la cote devant pour emmener leur leader.
Nous aurons des éléments de comparaison intéressant lors de la montée de l’Alpes d’Huez… et je donnerai mon avis sur les performances de « Fil de Fer » au soir de l’Alpes d’Huez. L’objectif ne sera pas de jeter la pierre aux éventuels coureurs qui pourraient être dopé, ce genre de dérive n’est que la conséquence de la faillite de notre monde moderne et de la société du spectacle divertissant. La critique doit être porter au delà du prisme du sport… C’est un autre sujet que je prendrais pas le temps de développer, l’effleurer sera suffisant pour inciter à la réflexion ceux qui le souhaite.
En attendant, je tiens juste à clarifier quelques informations qui circulent dans les médias qui se recopient les uns les autres. On y écrit souvent que Froome est fort, mais moins que les autres coureurs dopés du passé… et sur ce point je ne suis pas entièrement d’accord. Il est en effet moins fort que les coureurs des années 90, mais il est aussi fort que les coureurs qui ont succédé l’ère Armstrong et dont ont découvre petit à petit qu’ils n’étaient pas très clair non plus. Sur Sport.fr par exemple il est écrit que Froome est quand même nettement en dessous du Contador du Plateau de Beille en 2007.
On est certes loin des puissances d’Alberto Contador en 2007 au Plateau de Beille (6,5) ou dans le Tourmalet en 2010 (6,4). Et que dire des 6,8W/kg de Marco Pantani en 1998 sur le Ventoux ou les 6,6 de Lance Armstrong à Ax 3 Domaines en 2003… La puissance développée par Christopher Froome, mardi (6.1 à 6.2 W/kg), n’en est pas moins à la limite de ce qui est humainement possible si on s’en réfère au livre de Frédéric Grappe «Cyclisme et optimisation de la performance».
Je ne suis pas d’accord avec la puissance du « Super Contador 2007″ qui est donnée pour 6.5 W/kg dans Plateau de Beille. La puissance de Contador en 2007 dans plateau de Beille était très proche (417 watts ± 5, soit 6.1-6.2 W/kg) de celle du groupe maillot jaune cette année. Et surtout, dans la pierre St Martin Froome à réalisé une performance équivalente à celle de Contador à Beille en 2007. Ces deux coureurs se valent en réalité. L’article en question se contente de comparer la montée du Plateau de Beille sous la pluie sur laquelle Froome n’a pas mi toute la gomme comme il l’a fait sur la montée de la Pierre St Martin en situation de canicule. Il faut regarder les meilleurs performances de Froome et les meilleurs performances de Contador entre 2007 et 2010, et pas seulement la montée du Plateau de Beille.
source :http://www.velo2max.com/
Pantani, Indurain, Riis en 1995 ont réalisé un temps de 8’50 ». Ce jour là Laurent Jalabert qui était échappé a effectuée la montée dans un temps de 9’45 » à 9’50 » (difficulté de mesure liée aux prises d’images TV). Les vélos de l’époque pesait environ 8.5 à 9 kilos. J’avais d’ailleurs acheter 3 ans après le même modèle que celui de Jalabert… c’est dire si je m’en souviens des vélos des années 90. Actuellement les vélos pèsent tous 6.8 kilos. Cet écart de 2 kilos environ représente environ 15″ dans cette ascension, soit 10 à 12 Watts nécessaire en plus pour rouler aussi vite.
Les temps des années Contador Schelck : 9’33 » (les vélos pesaient déjà 6.8 kilo à cette époque là)
Les temps du jours : Quintana Froome : 9’30 » et derrière Valverde et Contador en 9’45 » et 9’50″… Bardet et Pinot environ 10′.
La montée mesure 3.03 km selon Openrunner, pour un dénivelé total de 310 mètres. Le revêtement de la route n’est pas excellent. Température élevée autour de 30°.
Puissance du jour : 482 Watts ± 5 pour Froome et Quintana.
C’est pas mal, mais on constate que cela reste en dessous du temps canon d’un trio Full Power composé de Pantani, Indurain et Riis. Vous pouvez revoir les images ici. Par contre, les performances sont du niveau des années 2005 2010, et Contador, Nibali, sont nettement en dessous de leurs performances records. Il manque au moins 20 Watts à Alberto Contador pour évoluer à son niveau habituel.
Une performance de 482 Watts, sur presque 10 minutes permet d’évaluer la PMA de Froome et Quintana autour de 530 Watts au minimum, je pencherai pour un peu plus que cela en réalité, car il y a forcément de la fatigue au moment d’aborder cette côte et la puissance développée par les coureurs ne peut pas être celle de leur potentiel maximal. La PMA de Froome et Quintana doit se situer au moins à 7.8 Watts par kilos, soit une PMA de presque 550 Watts pour un coureur de 70 kilos et 470 pour un coureur de 60 kilos. De telles valeurs me semblent surréalistes, mais de cela vous vous en doutez à peu près tous si vous avez l’habitude de me lire.
La PMA de Thibault Pinot (qui est publiée) est de 7.2 Watts par kilos, soit une PMA réelle de 480 à 490 Watts. Son temps aujourd’hui dans la montée : autour de 10′ ±5″ , soit une puissance estimée à 440 Watts. Jalabert avait pu monter 15″ de mieux avec un vélo plus lourd de 1.5 à 2 kilos à l’époque, ce qui représente encore 15″…. Il ‘était costaud Jaja… ils étaient tous supers forts en fait à cette époque là. La puissance de Indurain était monstrueuse, il avait développé 574 Watts réelle pendant presque 9 minutes (525 en Watts étalon, soit 40 Watts de plus que Froome, Quintana, Rodriguez et Contador).
Attention, le fait qu’Indurain, Riis, Pantani, Zulle… et quelques autres aient pu monter plus vite que Froome et Quintana en se dopant ne permet de dire que les coureurs à l’heure actuelle n’ont pas recours au dopage. Par contre, cela illustre clairement le net recul du niveau des coureurs et de facto celui du niveau de dopage. C’est un fait qui se vérifie pas seulement ici. Il y a 20 ans, les coureurs qui sont les leaders actuels n’auraient été que des équipiers tous juste capable de faire le début de la cote devant pour emmener leur leader.
Nous aurons des éléments de comparaison intéressant lors de la montée de l’Alpes d’Huez… et je donnerai mon avis sur les performances de « Fil de Fer » au soir de l’Alpes d’Huez. L’objectif ne sera pas de jeter la pierre aux éventuels coureurs qui pourraient être dopé, ce genre de dérive n’est que la conséquence de la faillite de notre monde moderne et de la société du spectacle divertissant. La critique doit être porter au delà du prisme du sport… C’est un autre sujet que je prendrais pas le temps de développer, l’effleurer sera suffisant pour inciter à la réflexion ceux qui le souhaite.
En attendant, je tiens juste à clarifier quelques informations qui circulent dans les médias qui se recopient les uns les autres. On y écrit souvent que Froome est fort, mais moins que les autres coureurs dopés du passé… et sur ce point je ne suis pas entièrement d’accord. Il est en effet moins fort que les coureurs des années 90, mais il est aussi fort que les coureurs qui ont succédé l’ère Armstrong et dont ont découvre petit à petit qu’ils n’étaient pas très clair non plus. Sur Sport.fr par exemple il est écrit que Froome est quand même nettement en dessous du Contador du Plateau de Beille en 2007.
On est certes loin des puissances d’Alberto Contador en 2007 au Plateau de Beille (6,5) ou dans le Tourmalet en 2010 (6,4). Et que dire des 6,8W/kg de Marco Pantani en 1998 sur le Ventoux ou les 6,6 de Lance Armstrong à Ax 3 Domaines en 2003… La puissance développée par Christopher Froome, mardi (6.1 à 6.2 W/kg), n’en est pas moins à la limite de ce qui est humainement possible si on s’en réfère au livre de Frédéric Grappe «Cyclisme et optimisation de la performance».
Je ne suis pas d’accord avec la puissance du « Super Contador 2007″ qui est donnée pour 6.5 W/kg dans Plateau de Beille. La puissance de Contador en 2007 dans plateau de Beille était très proche (417 watts ± 5, soit 6.1-6.2 W/kg) de celle du groupe maillot jaune cette année. Et surtout, dans la pierre St Martin Froome à réalisé une performance équivalente à celle de Contador à Beille en 2007. Ces deux coureurs se valent en réalité. L’article en question se contente de comparer la montée du Plateau de Beille sous la pluie sur laquelle Froome n’a pas mi toute la gomme comme il l’a fait sur la montée de la Pierre St Martin en situation de canicule. Il faut regarder les meilleurs performances de Froome et les meilleurs performances de Contador entre 2007 et 2010, et pas seulement la montée du Plateau de Beille.
source :http://www.velo2max.com/
dimanche, juillet 19
La contracture musculaire ...
Une contracture musculaire est généralement une mécanisme de contraction qui ne se relâche plus et qui concerne une partie d’un muscle. Une contracture ne touche que très rarement le muscle en entier. On observe généralement une zone musculaire de quelque centimètres qui est dure au touché, douloureuse et qui roule sous la massage comme une petite barre. il n’y a pas de lesion du tissus musculaire.
Les mécanismes de contracture sont différents des crampes. La crampe touche le muscle en entier, elle est douloureuse, alors que la contracture n’est parfois pas douloureuse. La contracture peut persister très longtemps, plusieurs jours (plutôt dans les mollets, cuisses) à plusieurs mois (plutôt dans le dos ou le cou).
Les causes de son apparition sont multiples :
Mécanisme de protection réflexe suite à un étirement rapide et intense sur un muscle mécaniquement fatigué. Par exemple, les contracture peuvent faire suite à des courbatures chez un coureur à pied qui reprend trop tôt les intensité en courant et sur des muscles courbaturés.
Mécanisme de protection réflexe pour protéger une articulation qui est mise en danger par un mouvement brutale. C’est le cas lors des exercices de musculation. En squat, par exemple on observe souvent des contracture autour des vertèbres lorsque les charges soulevées sur les épaules sont trop lourde. On observera plus souvent des contractures après une chute en vélo par exemple, car le corps se raidi pour protéger les organes et le squelette au moment de l’impact. Le niveau de contraction peu se bloquer en contracture locale.
Défaillance liée à des troubles des mécanismes biochimiques de la contraction. Les déficit en minéraux peuvent faciliter l’arrivée des contracture
Défaillance de préparation physique, manque de force dans un groupe musculaire qui doit faire face à des contraintes trop importante par rapport aux muscles avoisinant. Manque de souplesse d’un muscle qui face à un allongement excessif va se contracter.
Traitement :
Repos et ou moindre sollicitation du muscle. Dans certains cas la contracture n’empêche pas de s’entraîner, il faut juste veiller à ce que la douleur n’augmente pas. Parfois, l’effort modéré des muscles avoisinant sont favorable car il relance l’irrigation sanguine, remonte la température locale.
Chaleur, maintenir le muscle au chaud (collant, bain)
Massage de la zone douloureuse en faisant rouler la courbature sous la peau. Cela peut devenir douloureux au massage.
Étirement à chaud du muscle avec contracture, en douceur et sans provoquer de douleur. Possibilité de faire une précontraction du muscle, un relâchement et un étirement en douceur en s’appuyant sur les principes du Stretching.
Prévention :
Ne pas faire des efforts dans des conditions froides et sans échauffement. Faire du vélo en cuissard court par 10 ° augmente le risque de contracture.
Renforcement musculaire des muscles souvent sujet à contracture.
Étirement des groupes musculaires pour augmenter la souplesse des muscles à proximité des zones ou les contractures sont fréquentes.
source : www.velo2max
Les mécanismes de contracture sont différents des crampes. La crampe touche le muscle en entier, elle est douloureuse, alors que la contracture n’est parfois pas douloureuse. La contracture peut persister très longtemps, plusieurs jours (plutôt dans les mollets, cuisses) à plusieurs mois (plutôt dans le dos ou le cou).
Les causes de son apparition sont multiples :
Mécanisme de protection réflexe suite à un étirement rapide et intense sur un muscle mécaniquement fatigué. Par exemple, les contracture peuvent faire suite à des courbatures chez un coureur à pied qui reprend trop tôt les intensité en courant et sur des muscles courbaturés.
Mécanisme de protection réflexe pour protéger une articulation qui est mise en danger par un mouvement brutale. C’est le cas lors des exercices de musculation. En squat, par exemple on observe souvent des contracture autour des vertèbres lorsque les charges soulevées sur les épaules sont trop lourde. On observera plus souvent des contractures après une chute en vélo par exemple, car le corps se raidi pour protéger les organes et le squelette au moment de l’impact. Le niveau de contraction peu se bloquer en contracture locale.
Défaillance liée à des troubles des mécanismes biochimiques de la contraction. Les déficit en minéraux peuvent faciliter l’arrivée des contracture
Défaillance de préparation physique, manque de force dans un groupe musculaire qui doit faire face à des contraintes trop importante par rapport aux muscles avoisinant. Manque de souplesse d’un muscle qui face à un allongement excessif va se contracter.
Traitement :
Repos et ou moindre sollicitation du muscle. Dans certains cas la contracture n’empêche pas de s’entraîner, il faut juste veiller à ce que la douleur n’augmente pas. Parfois, l’effort modéré des muscles avoisinant sont favorable car il relance l’irrigation sanguine, remonte la température locale.
Chaleur, maintenir le muscle au chaud (collant, bain)
Massage de la zone douloureuse en faisant rouler la courbature sous la peau. Cela peut devenir douloureux au massage.
Étirement à chaud du muscle avec contracture, en douceur et sans provoquer de douleur. Possibilité de faire une précontraction du muscle, un relâchement et un étirement en douceur en s’appuyant sur les principes du Stretching.
Prévention :
Ne pas faire des efforts dans des conditions froides et sans échauffement. Faire du vélo en cuissard court par 10 ° augmente le risque de contracture.
Renforcement musculaire des muscles souvent sujet à contracture.
Étirement des groupes musculaires pour augmenter la souplesse des muscles à proximité des zones ou les contractures sont fréquentes.
source : www.velo2max
vendredi, juillet 17
MARMOTTE 2015 : les dernières photos !
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| FAB " la glue !!! avec OLIVE ! |
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| FRED |
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| JEAN LOUIS |
| Notre pote PATRIK tenait absolument a nous rendre visite et a monter l' alpe , du coup bien remis de son coup de chaud FABRICE l'accompagnera ! |
| FAB n'aura pas tout perdu , il repart avec un magnifique cadeau et peut ètre un nouveau surnom ? "VOMITO" par exemple ... |
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| PIERRE JEAN |
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| SERGIO |
jeudi, juillet 16
MARMOTTE 2015 : l'après course ...
| Une ligne d'arrivée jamais autant désirée ... |
| OLIVE vient de terminer , un large sourire inonde son visage . |
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| Saisie en vol de l'arrivée de FRED sous un tonnerre d’applaudissement !!! On ne l'attendait presque plus !!! |
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| GWEN fier de son " guerrier " de mari ... |
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| La bière a remplacé l ' isostar !!!! |
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| PIZZA POUR TOUT LE MONDE ! SERGIO après une ( petite ) période d'abstinence peut enfin se lâcher sur la bière !!! |
mercredi, juillet 15
MARMOTTE 2015 : le jour " J "
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| Le " cagibi" de SUPER MARIO et du CHINTOK ! |
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| Réveil ( très ) difficile pour FAB ( ou la la !!! ) , SUPER MARIO et FRED ( coupe de cheveux au top !!! ) |
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| Pas très envie d'aller au casse pipe OLIVE sur la chaise longue et SERGE l'air dépité ... |
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| La " dream team " : OLIVE/FRED/FAB CYCLOPE/SUPER MARIO ( accroupi , qui s'est cru au foot ... ) SERGIO/FAB CHINTOK |
| GWEN un peu " déboussolée " par un réveil aux aurores va vite retourner se coucher , non mais !!! |
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| Après 20 bornes de descente sans anicroches , nous voici sur la ligne de départ ... |
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| Le maillot de l'armée de FAB est resté au placard , il eu pourtant été de circonstance ... |
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| Les sourires ont disparu pour laisser place a un rictus d'inquiétude ... |
mardi, juillet 14
MARMOTTE 2015 : les premières photos !!
Le vendredi soir veille de la course ...La pasta-party !!!
| 1er arrivé le " chinois" a troqué ses cosmic SLE contre ... |
| Des superbes RSYS SLR a ...boyaux ! |
| GWENDOLINE la "femme " de FRED , déléguée a la cuisine en l’absence ( pour la soirée ) d'OLIVE notre cuistot officiel ... Le challenge est de taille , la bonne cuisson des pâtes est primordiale !!! |
| De gauche a droite : gwendoline (de dos ) , fred , ruth ( une connaissance d'olive ...) ,le chinois , olive et renée , la femme de serge . |
| L" apéro s'éternise ... |
| ça met du temps a cuire 2,5 kilos de pates ... |
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| Nos vélos eux sont déjà prêts au combat ... |
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| Gnocchis ? Purée ? nourriture pour chien ? Le repas de ce soir risque de " plomber " l'ambiance en plus de notre estomac !!! |
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| Avec la sauce cela se rapproche un peu de ce que l'on distribue en ...cellule !!! C'en est trop pour fab " le cyclope " qui abandonne le navire ... |
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| Encore un peu de pâtes avec ta sauce jean louis ??? |
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| GWEN semble fière de son coup , renée et serge immortalisent l'instant mais préféreront dormir dans leur camping , craignant les " radiations " des pâtes !!!! |
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| Les fous rire s’enchaînent , fred a sorti un grand cru ( hum ... ) pour faciliter la digestion !!! |
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| Fab le cyclope le " traitre " et " fashion victim " avec ( encore ) une nouvelle tenue !!! |
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| Mais qu'est ce que tu fous la semble dire olive a son pote sangsue !!!! Pas moyen de dîner au chandelles avec une " gonzesse !!!" |
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| Le cyclope bouleversé de n'avoir pu manger ses pâtes " al dente " sombre dans l'alcool ! |
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| Un dernier pour la route ??? |
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