L’idée me trottais dans la tête depuis un petit moment :
aller grimper le célèbre et mythique col du Galibier situé a 2642m d’altitude,
par son versant nord via le col du Télégraphe.
Après un réveil matinal et quelques préparatifs me voila parti
pour ST Michel de Maurienne, mon point de départ.
Une météo estivale est annoncé et donc je préfère partir a la
fraîche, 8h.
Déjà de nombreux cyclos sont la, prêts a parcourir la
Maurienne, paradis des cyclistes. Après un bref échauffement, c’est parti pour
pratiquement 35km d’ascension.
Le col du Télégraphe, c’est 12km a 7,3% a ne pas prendre a la
légère, une montée ombragée, la route est large, dur sur le début, ça se calme
après. Je monte tranquille, profitant du paysage, je gère au mieux sachant qu’il
reste après le plat de résistance.
Arrivée au sommet, une courte descente(4-5km) traversant des
petits hameaux m’emmène a Valloire station de sports d’hiver et d’été au charme
savoyard et montagnard.
Petite pause ravitaillement et je part a l’assaut du géant
des Alpes. Il me reste 18km a environ 7%. A la sortie de la station une rampe a
10% annonce la couleur jusqu’au Vernets.
Par la suite la route longe la rivière « la voilloirette » et
s’adoucit jusqu'à Plan Lachat. Ça ne donne pas l’impression que ça monte
beaucoup mais ca use énormément.
Après le passage d’un petit pont, la route s’élève
brutalement, il me reste 8km a 8,5% et je passe la barrière des 2000m
d’altitude. Le paysage est grandiose, mêlant verdure et rochers. Ça devient de
plus en plus difficile, j’ai mal aux jambes, je suis tout a gauche. Les lacets
sont courts, raide, couvert de message peint pour les coureurs du
TDF.
A 4km du sommet au lieu-dit : les Granges, je fais une pause
photos devant la stèle a la mémoire du légendaire Marco Pantani et je repars.
J’aperçois le sommet, passage devant le tunnel routier, il
reste un km mais quel km !!! le plus dur, 9-10% !! enfin j’y suis !!magnifique,
un panorama splendide.
Le Galibier se mérite et s’arrache a la force du jarret. Le
plaisir d’avoir gravit un mythe et la majestuosité( le mot ne se dit pas cousin mais on le laisse ! ) du paysage font rapidement
oublié la souffrance.
Il y a plein de monde, cyclos et touriste mélangé. Je savoure
l’instant !!
Je redescends sur Valloire avec un cyclo dans ma roue. Il est
midi, il est tant de se restaurer. Ce sera « tagliatelle bolognaise, Perrier et
café. La petite remonter (4km en pente douce) sur le col du Télégraphe est un
peu pénible, la pause repas m’ayant un peu coupé les jambes et la fatigue se
fait sentir. Je ferais le 12 dernier km en descente tranquillement pour
rejoindre la voiture satisfait de cette belle matinée.
En résumé : superbe ascension, paysage fantastique, la
montagne dans toute sa splendeur, l’enchainement Télégraphe+Galibier reste très
difficile en raison du dénivelé et de sa longueur. Le col le plus beau de France
que tout cyclo se doit de gravir au moins une fois. Il mérite bien son titre de
«géant des Alpes ».
Nino.
Et pour finir une petite note d'humour avec le stand qui suivait NINO sur son parcours ...






Je savais bien que tu t'économisais mercredi passé lors de notre dèrnière sortie bien au chaud dans les roues du tandem ...tu avais déja le galibier dans la tète petit malin !!!!
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