lundi, août 19

NINO épingle le GALIBIER

Un compte rendu de NINO qui n'avait jusqu a présent jamais gravi le " roi des alpes  " .L'erreur est réparée!

L’idée me trottais dans la tête depuis un petit moment : aller grimper  le célèbre et mythique col du Galibier situé a 2642m d’altitude, par son versant nord via le col du Télégraphe.

Après un réveil matinal et quelques  préparatifs me voila parti pour ST Michel de Maurienne, mon point de départ.
Une météo estivale est annoncé et donc je préfère partir a la fraîche, 8h.
Déjà de nombreux cyclos sont la, prêts a parcourir la Maurienne, paradis des cyclistes. Après un bref échauffement, c’est parti pour pratiquement 35km d’ascension.


Le col du Télégraphe, c’est 12km a 7,3% a ne pas prendre a la légère, une montée ombragée, la route est large, dur sur le début, ça se calme après. Je monte tranquille, profitant du paysage, je gère au mieux sachant qu’il reste après le plat de résistance.
Arrivée au sommet, une courte descente(4-5km) traversant des petits hameaux m’emmène a Valloire station de sports d’hiver et d’été au charme savoyard et montagnard.
Petite pause ravitaillement et je part a l’assaut du géant des Alpes. Il me reste 18km a environ 7%. A la sortie de la station une rampe a 10% annonce la couleur jusqu’au Vernets.  
Par la suite la route longe la rivière « la voilloirette » et s’adoucit jusqu'à Plan Lachat. Ça ne donne pas l’impression que ça monte beaucoup mais ca use énormément.
Après le passage d’un petit pont, la route s’élève brutalement, il me reste 8km a 8,5% et je passe la barrière des 2000m d’altitude. Le paysage est grandiose, mêlant verdure et rochers. Ça devient de plus en plus difficile, j’ai mal aux jambes, je suis tout a gauche. Les lacets sont courts, raide, couvert de message peint pour les coureurs du TDF.
A 4km du sommet au lieu-dit : les Granges, je fais une pause photos devant la stèle a la mémoire du légendaire Marco Pantani et je repars.


J’aperçois le sommet, passage devant le tunnel routier, il reste un km mais quel km !!! le plus dur, 9-10% !! enfin j’y suis !!magnifique, un panorama splendide.
Le Galibier se mérite et s’arrache a la force du jarret. Le plaisir d’avoir gravit un mythe et la majestuosité( le mot ne se dit pas cousin mais on le laisse ! ) du paysage font rapidement oublié la souffrance.



Il y a plein de monde, cyclos et touriste mélangé. Je savoure l’instant !!
Je redescends sur Valloire avec un cyclo dans ma roue. Il est midi, il est tant de se restaurer. Ce sera « tagliatelle bolognaise, Perrier et café. La petite remonter (4km en pente douce) sur le col du Télégraphe est un peu pénible, la pause repas m’ayant un peu coupé les jambes et la fatigue se fait sentir. Je ferais le 12 dernier km en descente tranquillement pour rejoindre la voiture satisfait de cette belle matinée.


En résumé : superbe ascension, paysage fantastique, la montagne dans toute sa splendeur, l’enchainement Télégraphe+Galibier reste très difficile en raison du dénivelé et de sa longueur. Le col le plus beau de France que tout cyclo se doit de gravir au moins une fois. Il mérite bien son titre de «géant des Alpes ».
Nino.

Et pour finir une petite note d'humour avec le stand qui suivait NINO sur son parcours ...



1 commentaire:

  1. Je savais bien que tu t'économisais mercredi passé lors de notre dèrnière sortie bien au chaud dans les roues du tandem ...tu avais déja le galibier dans la tète petit malin !!!!

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