dimanche, novembre 29

BROOKS cambium c 13

Plutot connu pour le confort et le ...poids de ses selles , le fabricant BROOKS nous gratifie ENFIN d'une selle sportive digne d'apparaitre sur nos montures !

Avec 259 grammes, la C13 n'est pas la selle la plus légère du marché, mais jamais Brooks n'avait atteint un tel niveau de performance. Le travail a été fait sur la matière avec un caoutchouc plus léger. Mais aussi et bien sûr au niveau des matériaux utilisés. Le rail monocoque tout carbone n'affiche ainsi que 60 grammes.

Grâce à cette C13, Brooks a répondu aux attentes de ses utilisateurs en quête d'une selle plus légère, mais qui conserve le design incomparable de la marque. Comptez 200 euros pour faire l'acquisition de ce modèle.



De profil on dirait presque une FIZIK ARIONE ...


vendredi, novembre 27

Vélos de contre la montre 1960 vs 1990 vs 2015 ...

l ' évolution en 3 photos des vélos de contre la montre avec 3 spécialistes de l'effort solitaire ...

MAITRE  JACQUES ANQUETIL 1959

GREG LEMOND  et son fameux cintre profilé SCOTT rentré dans l'histoire pour avoir privé FIGNON du tour de france 1989 pour ...8 secondes !

LEVI LEIPHEIMER en 2013

Et une question en suspens : quelles performances aurait effectué un ANQUETIL  sur un vélo moderne sachant qu'a son époque avec des routes rugueuses et un matériel basique il établissait son record de l'heure a 47,493 kms/h ???

jeudi, novembre 26

photos ....

Je ne me lasse pas de ces photos et de leur histoire ...merci WILLY de nous procurer tant d'émotions avec tes clichés !!!

le " diable " et le pirate " ....

MARCO et MARIO ...

Tu nous manque ...

lundi, novembre 23

TEST longue durée surchaussures GORE BIKE WEAR

Test très longue durée puisque mes surchaussures me furent offertes si mes souvenirs sont exacts il y a déjà plus de 4 ans sous forme de bons d achats ( merci les gars … )
Etant d un naturel plutôt frileux je cherchais a l’ époque une paire de surchaussures de qualité avec une membrane en Wind tex me permettant de rouler l’hiver par des températures négatives ,c’est-à-dire frisant le zéro degré voire moins chacun sachant qu’a 30 km/h une température de moins 5 ° sera plutôt ressentie de l’ ordre de moins 13 ° !!!




La composition de cet accessoire indispensable ? extérieur 100% polyester , 3% d’élasthanne , l’incrustation ,elle , est composée de 76% de polyamide et 13% de …kevlar . Quant a la doublure elle est 100 % polyester également . Tout ces chiffres pour comprendre que le produit est « technique » et justifie ( un peu ) le prix demandé entre 50 et 70 euros suivant les sites marchands ...

Légères , faciles a enfiler , j ' ai rarement eu a me plaindre de mes surchaussures : jamais d’onglée , jamais d’engelures mais pour les personnes sensibles des extrémités comme moi , il faut tout de mêmes par grand froid serrer un peu les dents au départ et ne pas hésiter a faire de courtes pauses sur le bitume pour taper des pieds voire se déchausser brièvement pour frictionner un peu ceux ci car la surchaussure parfaite n’existe pas et si un soleil d’hiver, même pale , hésite a montrer son museau , le plus sage est parfois d’écourter la sortie pour ne pas transformer celle-ci en galère …

Cela peut paraître évident mais porter des chaussettes en laine ou tout autre matériau de qualité est de la plus haute importance , exit donc les chaussettes de tennis , les socquettes courtes et toutes chaussettes mal ajustées ( pas de plis ! ) ou trop serrées au niveau du mollet ! On peut aussi (je confirme ça marche ) pour les jusqu 'au boutistes , insérer entre la chaussette et la semelle de la chaussure une feuille d'aluminium pour compléter l'isolation du pied au froid ... Concernant la durabilité du produit on frise le 10/10 : pas de déchirure sur le coup du pied ni au bout de celui-ci et une fermeture éclair indemne et fonctionnant toujours parfaitement . Un excellent investissement , d’ailleurs en roulant aujourd’hui a vtt sur la neige c’est avec amusement que j’ai pu observer que CARLOS avait les mêmes que moi au pied !!!

15 degrés d'écart entre dimanche dernier et celui d'aujourdhui ! 

Monter en vtt sur un sol meuble c'est déja dur mais sur la neige faut vraiment en vouloir ! 

Encore une chute " somptueuse " pour CARLOS privé de frein avant aujourd’hui !

ça fait toujours un peu mal au cœur de voir nos vélos outragés par la boue et autres projections ...

Le plus dur arrive : comment ne pas mettre de la terre partout dans la maison !!!

 CARLOS et son GT près pour le KARCHER !

dimanche, novembre 22

Encore un article sur les bienfaits de " mouliner " !

Quelle est la cadence de pédalage idéale ? Parmi les cyclistes, les avis divergent. Du côté des médecins, on sait que « tourner vite les jambes », c’est bon pour la santé des articulations et du cœur… sans oublier la performance !

PAR LE DOCTEUR STÉPHANE CASCUA, MÉDECIN DU SPORT.


Vous habitez une grande ville branchée ? Observez les utilisateurs de Vélib’, Vélo’v et autres vélos en libre-service. Comme les débutants, ces profanes urbains pédalent aux alentours de 50 à 60 tours par minute. Ce rythme spontané est insuffisant ! Il faut apprendre à mouliner jusqu’à 80 ou 90 tours par minute. Initialement, comme à chaque modification d’un geste technique, il existe une phase d’inconfort et d’essoufflement. Les muscles ne parviennent pas à alterner si rapidement contraction et décontraction. Ils se raccourcissent alors que ceux réalisant le mouvement inverse ne sont pas suffisamment relâchés. On dit que « les agonistes et les antagonistes manquent de coordination intermusculaire ». Cette concurrence mécanique accroît la dépense énergétique. Mais, en quelques séances, le système nerveux s’adapte, le rendement s’améliore ! Il faut insister ! Ça en vaut la peine !

Le cartilage, c’est la substance lisse qui recouvre les os au niveau des articulations. Lorsqu’il s’use, il ne se répare pas… ou très peu ! Cette dégradation mène à l’arthrose. Protéger ce tissu précieux se révèle essentiel ! Le cartilage a pour particularité de ne pas être traversé par des vaisseaux sanguins. Il absorbe ses éléments nutritifs en les pompant dans l’os sous-jacent. On parle de « nutrition par imbibition ». Pour cela, il a besoin de variations de pression. Plus ces dernières s’enchaînent rapidement, mieux le processus fonctionne. Ainsi, « tourner vite les jambes » est très efficace pour alimenter le cartilage. C’est vrai au niveau de la hanche et du genou. Notez de surcroît que pédaler mobilise ces deux articulations sur de grandes amplitudes, sans les contraintes de poids du corps ! C’est excellent pour entretenir les mobilités articulaires mises à mal par l’arthrose. Quand vous moulinez, les pièces articulaires glissent rapidement les unes sur les autres. À l’interface, le liquide articulaire lubrifiant, la « synovie », fuse à toute vitesse. Le théorème de BERNOULLI nous indique alors que la pression diminue. Le cartilage est poli… comme vos chaussures sont lustrées par les coups de chiffon énergiques. Les petites irrégularités disparaissent et la surface devient plus lisse ! Prenons l’exemple de la rotule. Quand le quadriceps, le puissant muscle situé à l’avant de la cuisse, se contracte, elle est plaquée sur le fémur. Si le mouvement est lent et puissant, la rotule s’écrase et vient raboter, elle s’use ! Si vous moulinez tout en roulant à la même vitesse, à chaque tour de pédale, vous contractez moins puissamment votre quadriceps, les pressions diminuent, le polissage est parfait ! Voilà pourquoi, on dit que « la rotule peut attendre du vélo le pire ou le meilleur ». Optez pour le meilleur : moulinez !

MOULINEZ : VOTRE CŒUR ET VOS VAISSEAUX ADORENT !


Mouliner réduit le risque d’hypertension artérielle et participe à son traitement. Cette maladie, c’est l’excès de pression dans les artères. Dix millions de Français en sont victimes et nous sommes tous concernés par sa prévention. Elle est responsable de l’érosion de la paroi des vaisseaux et de la constitution de cicatrices épaisses et grasses. Ces dernières obstruent peu à peu les artères, notamment celles qui entourent le cœur, les coronaires. Ainsi, l’hypertension augmente le risque de mauvaise oxygénation des tissus et de crise cardiaque. Les brusques poussées d’hyperpression artérielle peuvent même provoquer la rupture de petits vaisseaux dans le cerveau. C’est l’accident vasculaire cérébral (AVC), principale cause de handicap en France ! Si vous envoyez lentement de gros braquets, vos muscles se contractent puissamment et longuement. Les vaisseaux qui les traversent sont écrasés. Le cœur doit se contracter fortement pour espérer y faire passer un peu de sang. La pression sanguine augmente dans les grosses artères, notamment celles menant au cerveau. Votre tension artérielle déjà élevée à l’effort peut devenir excessive. Pire encore, si vous persévérez dans cette mauvaise habitude, vos artères perdent l’habitude de s’ouvrir quand le débit augmente, comme si elles revoyaient les normes de pression à la hausse ! Une hypertension de repos peut s’installer insidieusement. À l’inverse, quand vous moulinez, vos muscles se contractent moins vigoureusement, les vaisseaux qui les parcourent sont moins aplatis. Le sang passe plus facilement. Mieux encore, l’alternance rapide de contractions et de relâchements réalise un effet pompe qui aspire le sang. Tous ces phénomènes s’associent pour soulager le cœur. Il se contracte moins fort et la pression dans les grosses artères est plus modérée ! Comme pour les articulations, « les vaisseaux peuvent attendre du vélo le pire et le meilleur ». Optez pour le meilleur, moulinez ! Mais que les compétiteurs se rassurent : « tourner vite les jambes », c’est excellent pour la performance ! Ouverture des petits vaisseaux et aspirations sanguines contribuent à accroître l’apport en oxygène au plus profond des muscles en action ! Les grands pros ont une cadence de pédalage élevée. Miguel INDURAIN a battu son record de l’heure en tournoyant à 120 tours par minute !

source :http://santesportmagazine.com/

dimanche, novembre 15

CULPRIT , une nouvelle marque de vélo !

Basée a TAIWAN celle nouvelle marque tente de séduire le marché européen , leur particularité ? PRESQUE TOUT leurs vélos sont munis de freins a disque ( il fallait oser ...) et une tenue complète ( maillot/cuissard ) est offerte pour tout acheteur ...




Gros coup de coeur pour leur modèle de CLM qu ' ils annoncent plus aéro que la référence du marché , le CERVELO P5 !!!



L'astuce a laquelle PERSONNE n'avait pensé : un petit compartiment intégré au cadre dédié pourquoi pas a son téléphone ou a ses clefs ?


Les tarifs des kits cadre et des vélos complets .

vendredi, novembre 13

Rayons SAPIM CX CARBONE

Meilleur rapport rigidité, performances aérodynamiques et poids du marché?

Le nouveau Sapim CX-carbon est présenté comme le meilleur rapport rigidité, performances aérodynamiques et poids du marché. En effet, avec une masse de seulement 3gr. On peut espérer gagner près d’une centaine de grammes pour une paire de roues.

La construction est entièrement en fibre de carbone sauf pour la partie filetée où la partie terminale d’un CX-ray est noyée dans la matière. De cette manière le CX-Carbon ne nécessite pas l’usage d’un type d’écrou spécifique. Un simple écrou de 2mm sera suffisant

En ce qui concerne la tête du rayon, Sapim n’est pas très explicite sur les standards futurs disponibles. En effet, pour le moment ils ne seront disponibles uniquement pour les moyeux Edco développés pour le standard de tête de rayons : c’est-à-dire une tête droite, un peu plus large que le standard classique. Cependant, il y a fort à parier que le la côte du coude présenté soit le seul et unique standard dans la version commerciale.Le prix de ce nouveau rayon devrait atteindre, comme ses performances supposées, des sommets. En effet, Sapim indique qu’à l’unité le prix devrait être autour de 15€ , soit un coût de 5 fois plus important que le CX-ray.



La tête du rayon a une forme d’ampoule et possède un diamètre de 4,5 mm qui nécessite d’être maintenu au sein d’un logement spécifique, comme tous les rayons à tête droite (standard de plus en plus utilisé par les industrielles pour le gain de temps associé durement processus de construction de la roue).

10% plus solide, 25% plus léger


Le principal avantage du CX-Carbon est qu’il est 25% plus léger que leurs autres rayons de la même catégorie (DT Aerolite, CNSpoke Aero 424, Mach1 Prime), mais il est aussi 10% plus solide, ce qui signifie qu’il peut être soit en nombre moins important sur une roue pour rigidité identique, soit contribuer à plus de rigidité pour un nombre de rayons plus important. A l’inverse de certains modèles légers comme le DT Revolution, le Cx-Carbon a un allongement quasiment nul qui permet d’employer lors du montage un grand niveau de tension. Cependant en pratique la jante restera le paramètre limitant, car c’est elle qui dicte le niveau de tension à ne pas dépasser.

Quelques détails techniques et comparaison avec les autres rayons de la gamme:

Comparaison avec les autres rayons de la gamme :

CX-carbone : 3,00gr
CX-Super : 4.11gr
CX-Ray : 4.86gr
Forme :


Le rayon est 3.0mm rond juste au-dessus de la tête, aplatit ensuite et a une forme ovale 3,0 x 1,9, puis devient à nouveau rond avec un diamètre de 3,5 mm de diamètre avant l’insert. Le filetage est au standard 14G soit 2mm.

Pour quel usage? Intérêt réel?
Enfin on peut se demander à la vue du prix et la faible compatibilité quel est l’intérêt majeur de ce rayon. En effet, les derniers rayons comme le CX-Super ne sont quasiment pas utilisés sur les roues en première monte et très peu utilisé par les monteurs. Cependant ce genre de produit est un peu au secteur cyclisme ce que sont les concept-car à l’automobile. C’est-à-dire montrer aux yeux de tous qu’on est toujours capable d’innover et qu’on est un leader dans son secteur marché.

source :http://velo-trainer.fr/

mercredi, novembre 11

BRAVO émilie !

 ça peut paraitre facile pour nous mais monter la FAUCILLE a froid sur un braquet maxi de 34/27 c'est pas si simple pour une fille dont la passion première n'est pas franchement le vélo et encore moins grimper un col , alors bravo émilie !



mardi, novembre 10

Mieux vaut tard que jamais ...

Avec un peu de retard les photos de CARLOS sur la FORESTIERE de septembre 2015 !


Au bout de 6h15 et 75 kms  le ZASKAR peut enfin souffler ...



mercredi, novembre 4

Le spé de NIBALI dispo en série limitée !

Specialized commercialise une série limitée du cadre Tarmac S-Works de Vincenzo Nibali. Des coloris et une décoration unique façon : Le Requin de Messine !

C’est une habitude, pour ne pas dire une tradition chez le constructeur Américain qui aime à rendre disponible quelques-uns de ses modèles de cadre de vélo route en série limitée. Du nouveau Specialized S-Works McLaren Tarmac, en passant par Le vélo Specialized S-Works Tarmac SL4 customisé de Sylvain Chavanel, sans oublier les fameux Replica Specialized Venge et Tarmac SL4 : Replica Quick-Step et Saxobank, permet au cycliste d’avoir un cadre plus atypique !



Le cadre utilisé et peint est le nouveau Tarmac commercialisé en 2015 possédant 6 tailles (49/52/54/56/58/61) à son catalogue conçues différemment au niveau de la largeur des sections de tubes en fonction de la taille choisie. C'est la technologie Rider-First Engineered qui intervient sur la méthode de conception, prenant en compte et analysant les besoins du cycliste en fonction de sa morphologie.


Ainsi Rider-First Engineered sur le nouveau Specialized Tarmac 2015 permet de différencier une géométrie taille 52 d’une géométrie 61 visible à l’œil si les cadres sont cotes à cotes ! L’apport est d’appliquer une rigidité spécifique à chaque taille mais directement en corrélation avec la qualité de roulage exigée. Cela joue sur un meilleur transfert de puissance, mais également une meilleure maniabilité !


Le cadre en série limitée de Vincenzo Nibali est immédiatement disponible auprès des magasin de vélo Concept Store, Elite Shop et quelques revendeurs agréés Specialized. Il est commercialisé en kit cadre + fourche + jeu de direction + tige de selle S-Works + insert de boitier de pédalier et adaptateur Shimano au prix de 3599 €.

source :http://www.nutri-cycles.com/

mardi, novembre 3

Roues ... BH !

DES ROUES CARBONE ACCESSIBLES

Au milieu d’une gamme de vélos très complète, BH propose également deux paires de roues à jantes hautes en carbone à pneu autour de 1000 €. VeloChannel.com a testé pour vous sur 4000 km les EVO 38.


En consultant le site www.bhbikes.com, on trouve deux paires de roues carbone à pneu : les EVO 38 et les EVO 55, qui, comme leurs noms l’indiquent, se différencient par leur hauteur de jantes (38 et 55 mm). Une troisième paire de roues apparaît aussi sur les différents montages proposés, mais plus spécifique, puisqu’il s’agit des EVO 55 pour freins à disque, que l’on retrouve sur le tout nouveau G7. Les EVO 38 que nous avons testées sont quant à elles montées sur trois vélos de la gamme Ultralight Evo pour le millésime 2016, alors que lors de notre précédent essai de ce vélo au début de l’été, nous avions eu droit à un montage avec des Dura-Ace C24. De par leur polyvalence supposée, les EVO 38 conviennent bien à ce type de cadre : poids contenu, profil aérodynamique mais avec peu de prise au vent latéral, pas trop d’inertie, et toujours l’aspect pratique des pneus, par rapport à celui plus problématique des boyaux.



JANTES ET MOYEUX GÉNÉRIQUES

Peu de surprises en détaillant le montage des EVO 38, surtout au prix de vente recommandé. On trouve des moyeux génériques, déjà présents chez de nombreux monteurs de roues artisanaux. Quatre roulements à cartouche étanches à l’arrière, deux à l’avant, aisément remplaçables, puisqu’on les trouve d’ailleurs dans le catalogue de pièces détachées BH (57,90 € pour le kit de roulements arrière, 19,90 € pour le kit avant). Ils sont compatibles avec un corps de cassette Shimano/Sram ou Campagnolo, lui aussi interchangeable. Les jantes quant à elles ressemblent beaucoup à celles qui sont utilisées par une célèbre marque suisse de roues. 100% carbone à pneu, avec une faible largeur et une surface de freinage renforcée. On trouve 20 rayons profilés à l’avant, et 24 à l’arrière. À l’avant, rayonnage droit classique, alors qu’à l’arrière, ce sont 12 rayons droits à gauche qui sont associés avec 12 rayons croisés par 2 côté cassette. Avec les fonds de jantes mais sans blocages, elles affichent 1520 g sur la balance, ce qui est à peine plus lourd que des roues en alu de haut de gamme du même prix, avec le côté aéro en plus. Les EVO 38 sont livrées avec blocages rapides (fins et légers) et patins de freins spécifiques, au prix de 999 €.


DES ROUES QUI PASSENT PARTOUT

Malgré un rayonnage qui semble souple au toucher, les EVO 38 font preuve de pas mal de rigidité, notamment grâce à leurs jantes. Elles apparaissent même un peu raides sur les premiers tours de roues, puisqu’elles sont montées avec des pneus de 23 mm, les 25 n’étant à notre avis pas adaptés à ce type de jantes fines. Cela se ressent aussi rapidement en termes de confort, puisque les EVO 38 semblent un peu « dures » sur les mauvais revêtements. Le vélo répond donc parfaitement à la moindre sollicitation en danseuse, que ce soit en force ou de manière plus tonique. Une très bonne surprise. Sur le plat ou sur des parties moyennement vallonnées, on bénéficie rapidement de l’effet aéro des jantes profilées. Les roues fendent l’air, bien plus en tout cas que des roues plates en alu classiques. Cela se traduit par une moyenne plus rapide, et par une vitesse élevée plus facilement maintenue. La hauteur de 38 mm est sans doute moins efficace encore que les 55, mais pour un gabarit léger, c’est plus sécurisant, notamment vent de côté. Pas d’embardées ni de trajectoires difficiles à tenir dans le vent, c’est un bon compromis. Si dans les bosses les EVO 38 ne semblent pas pénalisantes à basse vitesse – à dire vrai, on ressent assez peu leur inertie malgré le poids de 1520 g – ni même à vitesse élevée mais au train, c’est en démarrant sèchement ou en tentant de passer des murs en force qu’elles perdent soudainement de leur superbe. Les roues semblent rigides, mais jusqu’à un certain point. Elles fléchissent d’un coup, presque sans prévenir, en cas de très grosse accélération. Si les jantes ne sont pas en cause, c’est bien du côté du rayonnage qu’il faut regarder. D’ailleurs, à mi-parcours de notre essai – soit après un peu plus de 2000 km – il a fallu passer par la case vélociste, pour dévoiler et retendre la roue arrière qui a pris du saut et du voile. Grâce aux mains expertes de Pro Bike Shop à Plouay (56), le problème a pourtant vite été résolu, et les roues n’ont plus bougé par la suite. Le freinage, enfin, donne toute satisfaction, et c’est là aussi en quelque sorte une surprise pour un modèle de roues en carbone de ce prix. Avec les patins idoines, les distances d’arrêt et le dosage sont efficaces et sécurisants sur le sec. Sur le mouillé, le freinage est presque trop franc. En tout cas, c’en est fini des roues carbone à pneus qui ne freinent pas sous la pluie avec les EVO 38. Au final, les jantes et les moyeux n’ont pas bougé, même après plus de 4000 km assez intenses, et par tous les temps.


Jantes : carbone à pneus 38 mm
Rayonnage : 20 rayons à l’avant monté en radial, 24 à l’arrière croisés à 2 côté roue libre, e radial côté opposé
Corps de cassette : Shimano/Sram 11v ou Campagnolo 11v
Poids : 1520 g la paire avec fonds de jante
Prix : 999 €

Contact : www.bhbikes.com

source :http://www.velochannel.com/